Une étude suédoise a évalué les effets respiratoires à court terme de la pollution de l’air ambiant, en portant une attention particulière à l’asthme, et en prenant pour indicateur les consultations aux urgences.
L’étude a été menée sur 5 ans, de 2001 à 2005, dans 3 villes, Stockholm, Göteborg et Malmö, les concentrations de nombre de polluants atmosphériques, les données météorologiques ainsi que les concentrations de pollens et les hospitalisations pour grippe ont été prises en compte. Dans l’ensemble, l’analyse des données regroupées montre des effets significatifs sur la santé respiratoire. Les consultations aux urgences pour maladies respiratoires se sont avérées augmenter de 1,4 % pour chaque accroissement de 10 µg/m3 des particules de diamètre inférieur à 10 µm (PM10), de 0,5 % pour chaque élévation de 10 µg/m3 des oxydes d’azote (NOx) et le recours aux urgences pour asthme a doublé.
L’analyse a mis en évidence aussi des effets respiratoires en relation avec l’ozone et avec les particules dites grossières, de diamètre compris entre 2,5 et 10 µm.
Dr Julie Perrot