La suspension temporaire de la fonction ovarienne par
administration d'un agoniste de la GnRH pendant une chimiothérapie
est une intervention susceptible de préserver la fonction ovarienne
et potentiellement la fertilité chez les femmes non ménopausées
ayant un cancer du sein à un stade précoce.
Cette intervention est pourtant controversée et considérée comme
expérimentale par l'ASCO ET L'ESMO en raison de résultats non
concordants. Une situation peu satisfaisante qui pourrait bien
changer avec les résultats de la méta-analyse regroupant les
données individuelles de quelques 800 femmes enrôlées dans 5 essais
randomisés.
Les résultats montrent que le traitement par un agoniste de la GnRH
peut de façon efficace et sûre diminuer de 50% le risque
d'insuffisance ovarienne prématurée, ce qui se traduit par une
diminution du taux d'aménorrhée à 2 ans et un nombre plus élevé de
grossesses chez les femmes qui en désiraient.
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