Le traitement doit être instauré quand le bénéfice attendu est supérieur au risque.
Le traitement ne devrait pas être instauré pour les crises ayant un faible risque de récidive : crises provoquées, crises à la phase aiguë d’une pathologie cérébrale ou métabolique, convulsions hyperthermiques simples du nourrisson, crises dont la nature épileptique n’est pas certaine, crise partielle bénigne de l’adolescent, crise spontanée unique à bilan normal, en prévention des crises après un traumatisme crânien ou une chirurgie cérébrale, au cours des syndromes épileptiques constamment bénins dans leur évolution (épilepsie partielle bénigne de l’enfant). Quand le diagnostic d’épilepsie est certain, différer la mise en route du traitement ne semble aggraver ni la réponse au traitement ni le pronostic à long terme chez l’adulte. Quant à l’avis du patient, il est primordial « en dehors des indications impératives ou urgentes ».
Dr Emmanuel Cuzin