Une étude, bientôt publiée, à laquelle a participé le Pr Olivier Ziegler (Van Gaal L, et coll. Eur Heart J, 2008 sous presse), montre une réduction significative des effets secondaires observés sous rimonabant au cours de la deuxième année de traitement, pour atteindre des taux voisins à ceux du groupe placebo, tant sur le plan des effets indésirables de type psychologique (8,3 % sous placebo et 9,9 % sous rimonabant), que neurologiques (11,9 % sous placebo et 14,1 % environ sous rimonabant) ou digestifs, pour lesquels la fréquence a été nettement moindre sous rimonabant (15 % environ versus plus de 22 % sous placebo).
A 2 ans, l’ensemble des événements indésirables sévères était par ailleurs moins fréquent sous rimonabant (5,1 %) que sous placebo (7,1 %).
Dr Dominique-Jean Bouilliez