Reconnaître la colique néphrétique au cours de la grossesse

Les problèmes diagnostiques posés par la colique néphrétique (CN) chez la femme enceinte, avec l’échographie pour seul outil paraclinique, ont conduit des équipes d’urologie et d’obstétrique de Tours à examiner  rétrospectivement les dossiers des femmes ayant eu une CN au cours de la grossesse entre 1997 et 2006 parmi les 29 405 femmes ayant accouché dans la maternité de l’hôpital. Au total, 62 dossiers ont ainsi été identifiés, ce qui correspond à une fréquence de survenue de 0,21 % des CN. Les patientes (n=62) étaient âgées en moyenne de 29 ans et 49 % d’entre elles étaient primipares. Le terme  moyen était de 32 semaines d’aménorrhée et la symptomatologie était localisée à droite dans 65 % des cas. Les auteurs attirent l’attention sur le fait que la dilatation pyélocalicielle droite physiologique ne doit pas faire récuser le diagnostic de colique néphrétique mais plutôt être considérée comme un facteur de formation et d’obstruction lithiasique.

Dr Claudine Goldgewicht

Référence
Boutin JM et coll. : prise en charge des coliques néphrétiques au cours de la grossesse. 101e Congrès Français d’Urologie (Paris) : 14-17 novembre 2007.

Copyright © http://www.jim.fr

Réagir

Vos réactions (1)

  • "Reconnaître la colique néphrétique au cours de la grossesse"

    Le 23 janvier 2008

    Et l'IRM ? Pas un mot ! C'est pourtant l'examen roi , sans injection pour savoir s'il y a un calcul !

    Christine Duchateau

Réagir à cet article