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Des conséquences de la loi Kouchner
Certes l'approche scientifique des effets secondaires potentiels des vaccins reste une composante majeure de la réflexion. Il n'en reste pas moins que la réalité de nos consultations est tout autre.
La grande majorité des refus de la part de parents ne vient pas de leur manque de connaissance mais d'une position dogmatique contre laquelle il est vain de s'opposer.
De plus la Loi Kouchner imposant d'apporter la preuve d'une information complète, il est tout à fait possible à une famille dont l'enfant non vacciné a contracté une méningite "évitable" de poursuivre le praticien qui aura essuyé de la part de ces mêmes parents un refus catégorique de vaccination.
A titre personnel je refuse de suivre désormais des enfants dont les parents refusent les différents vaccins contre les méningites (pneumocoque, meningo C).
Un Pédiatre (9 ans à l'hôpital notamment en réanimation et 23 ans de pratique en ville )
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Ne pas nous voiler la face
Je suis heureux que le débat s'organise sans passion. Il faut accepter les critiques concernant la vaccination et trouver des arguments valables en faveur de celle-ci, sans nous voiler la face sur certains inconvénients de la vaccination, qui sont réels. Il faut être réaliste, en changeant l'équilibre de l'écosystème des bactéries et des virus, un nouvel équilibre s'installe avec des conséquences possibles. La disparition de la rougeole a-t-il modifié le système immunitaire en l'affaiblissant. Est-il vrai que le diabète de type 1 et d'autre maladies auto immunes sont en augmentation en partie due en l'absence de la stimulation du système immunologique, comme cela avait été décrit par des chercheurs américains il y a quelques années? Où cela n'était qu'une fausse piste?
Dr A Charles Mesbah
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Et si nous reflechissions en biologistes ?
Devant cette longue ode à la vaccination et cette invitation au retour vers l'obscurantisme passé je ne peux que conseiller à l'auteur de ces lignes la lecture des ouvrages du professeur de biologie Michel Georget Vaccination les vérités indésirables et L'apport de la vaccination à la santé publique.
Un médecin étant sensé être doué d'un minimum d'intelligence cette lecture (non inféodée aux labos) devrait au minimum lui poser quelques questions... qui pourraient être salutaires pour ces ignares de patients.
D Buob
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Vaccins et manipulation
Il y a dans ces argumentations pour ou contre les vaccins, une bonne dose de confusion dont on finit pas se demander si elle n'est pas délibérée.
Les dernières polémiques ont été suscitées non pas par la vaccination en général mais par l'obligation de fait de pratiquer des vaccinations qui ne sont pas légalement obligatoires.
Fustiger les gens qui se plaignent de ne plus pouvoir se limiter aux seules vaccinations obligatoires et les mettre dans le même sac que ceux qui refusent tous les vaccins, c'est tellement illogique que je ne peux m'empêcher de penser que les lobbies pharmaceutiques sont pour quelque chose dans ce qui s'apparente à une désinformation et à une manipulation.
Je crains que beaucoup de gens qui écrivent sur ce sujet soient directement liés aux laboratoires.
Dr Joël Delannoy
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Pour un discours simple voire simpliste
Pourquoi quelques ouvrages pseudo scientifiques, relayés par des porte voix très (trop) écoutés, très minoritaires relayés par des médias à l'affut du buzz, ont fait basculer la pensée de la vox populi vers cette crainte irrationnelle de la vaccination.
Nous médecins, comprenons aisément les théories immunologiques, virologiques physiopathologiques etc... qu'en est-il du patient lambda?
Un discours simple voire simpliste, récurrent, relayé par une presse tout azimut et pour une fois, à notre écoute, serait surement plus porteur!
Dr C.Arrouch. Généraliste, Nantes
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Reponse à D Buob
Non, cher confrère je ne suis inféodé à aucun laboratoire et je ne confond pas plus vaccins obligatoires ou non.
Mais vous avouerez que lorsqu'on a pris le parti de défendre les enfants (les moins défendus de tous les citoyens français, mais c'est vrai qu'ils ne votent pas) on ne peut plus admettre le décès ou le handicap évitable par la vaccination.
Sur un plan purement financier si vous préférez que vos cotisations servent à payer les traitements et les arrêts maladies des adultes non vaccinés atteints de coqueluche libre à vous de le penser.
Libre à moi de ne pas être d'accord
Un Pédiatre
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Aucune liberté de choix
Ce qui est insupportable dans le débat sur la vaccination, et particulièrement concernant les vaccins obligatoires, c'est de constater que vous n'avez aucune liberté de choix puisque l'industrie pharmaceutique "organise" elle-même la vaccination en ne mettant à disposition que les vaccins hexavalents (les seules formes tétravalentes mises à disposition étant celle - comme par hasard - qui n'ont pas l'AMM pour la primo-vaccination). Et comme cela dure depuis des mois et des mois, nous ne pouvons qu'en conclure que l'industrie a pour ce faire la bénédiction des autorités de santé, quelles qu'elles soient...
Olivier Godefroy
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Quelques réponses
En réponse au Dr Buob, je lui signale que Mr Michel Georget n'est pas médecin et qu'il parle dons de manière péremptoire de ce qu'il ne connaît pas plus qu'un vulgaire pékin qui irait lire des articles traitants de la vaccination. D'où les conneries qu'il débite à gros bouillons...
En réponse au Dr Joël Delannoy, c'est exact, il existe bien un laboratoire qui subventionne les lobbies anti-vaccins et le Ministère de la santé a la lâcheté de ne pas poursuivre les professionnels de Santé qui répandent allègrement leurs insanités sans être contredits.
Pour les arguments en faveur de la vaccination, il suffit de se référer aux statistiques. Sur l'hiver 2014/2015, il y a eu une surmortalité de 18 300, la plupart des morts étant due à la grippe chez des personnes non vaccinées.
Quant à estimer que les laboratoires tireraient un bénéfice de la vente de leur vaccin, c'est idiot car, ils ne sont que deux à en vendre à 6.30 € la dose alors qu'en cas de grippe les labos vont pouvoir vendre énormément d'antibiotiques, antalgiques et antitussifs !
Je me vaccine contre la grippe depuis 30 ans et j'y ajoute du Pneumo 23 tous les 3 ans. En 1969, j'ai failli mourir de la grippe de Hong-Kong; 150 morts ce jour-là dans mon hôpital. J'ai perdu 13 kg en 3 semaines et j'ai toussé pendant 5 ans ! Un petite grippe...
Dr Guy Roche
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La folie vaccinale actuelle doit être entièrement repensée
Il est totalement faux de dire que la variole a été éradiquée par le vaccin. Revoir les notes de l'OMS de la dernière campagne de vaccination en 1962 en Inde et l'épisode Philippines de 1925...
Par ailleurs la folie vaccinale actuelle doit être entièrement repensée ! Alors qu'un grand nombre de NN souffrent d'hypogammaglobulinémie transitoire jusqu'à l'âge de 12 à 18 mois, avec des risques élevés d'effets collatéraux post-vaccinaux, c'est la période où ils reçoivent un maximum de vaccins: une trentaine de valences vaccinales, renouvelées, à suivre toutes les recommandations. C'est criminel ! Par ailleurs combien de professionnels de santé sont informés de la présence de nanoparticules de métaux (de 0,1µg environ, très toxiques car indissolubles et rémanentes et pouvant atteindre tous les organes) dans tous les vaccins à usage humain, alors que le Feligen vétérinaire en est totalement dépourvu !
Serge Rader, pharmacien lanceur d'alerte.
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Ouf !
Nous n'avions plus de nouvelle de M Rader, dont la dernière intervention concernait l'usage des tablettes chez la femme enceinte, mais le revoilà en pleine forme, tout en nuances, en possession de nouvelles connaissances, au service de la science et des victimes du progrès .
Quand les criminels auront enfin compris votre discours, vous pourrez vous vanter d' avoir sacrément fait avancer le débat...
De toute la force de mon système immunitaire meurtri, merci !
Dr Sophie Chodez
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Expliquer avec patience et honnêteté
Certes les vaccinations, comme tout traitement, comportent un risque faible qu'il faut essayer de déterminer de manière scientifique et réduire le plus possible.
Est-il concevable de prendre un risque, si minime soit-il, en administrant un vaccin qui n'est le plus souvent pas destiné à soigner une maladie ?
N'en va il pas de même pour d'autres traitements telle la contraception hormonale?...
Il ne faut pas oublier que les vaccinations ont permis d'éradiquer certaines maladies graves (variole) ou de très fortement diminuer la fréquence de maladies pouvant entrainer de lourdes séquelles (poliomyélite).
Il s'agit donc d'une action de santé publique; est-il éthiquement admissible d'exposer à un risque une population entière en essayant d'éviter de rares accidents individuels ?
J'écris une population entière car il est bien connu qu'en de ça d'un certain seuil de personnes vaccinées la couvertures n'est plus assurée.
Il ne s'agit donc pas de contraindre mais d'expliquer avec patience et honnêteté les différents aspects de la question.
Dr Gérard L.
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Nous voyons les conséquences des vaccins non administrés
C'est curieux, mes collègues pédiatres de réanimation néonatale qui vaccinent les très grands prématurés parfois avant leur retour à domicile et qui suivent ensuite ces enfants pendant de très nombreuses années pour dépister et prendre en charge d'éventuelles séquelles de cette prématurité, ne m'ont jamais rapportés d'effets secondaires graves sur les 20 dernières années. Leur pratique médicale serait donc criminelle aux yeux de certains après s'être battus nuits et jours pour apporter des soins à ces petits si fragiles. Je n'ai jamais entendu parlé de ces effets secondaires chez tous ces prématurés aux différents congrès, mais il est vrai que pour certains, nos experts pédiatres, infectiologues, immunologistes sont probablement corrompus par l'argent et les labos... En revanche, nous voyons les conséquences des vaccins non administrés par refus ou tout simplement par retard vaccinal.Nous sommes toujours attristés de recevoir un enfant atteint d'une méningite à pneumocoque évitable par la vaccination même si cela devient heureusement beaucoup plus rare. Les méningites à HI (et les épiglotittes) n'existent plus depuis grâce à la vaccination.
Dr Laurent Besson-Léaud, pédiatre
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Réponse à Olivier Godefoy
Vous parlez de vaccins tétravalents non disponibles pour les enfants.
Vous semblez donc estimer que la cinquième valence permettant d'éviter les méningites et les épiglottites à Haemophilus influenzae est totalement inutile.
Je vous propose de rencontrer les parents dont les enfants sont morts de ces affections ou simplement restés handicapés, cela vous éclairera peut être ( j'en doute quand même ).
Par ailleurs il est probablement inutile pour vous de vacciner les adultes avec un quadrivalent, la coqueluche étant une invention de l'industrie pharmaceutique (l'OMS envisage de promouvoir la vaccination ultra précoce des nouveaux nés contaminables par l'entourage car cette maladie est responsable de très nombreux décès précoce).
Un Pédiatre
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Merci pour son commentaire au Dr Laurent Besson-Léaud
J'ai deux petits-enfants jumeaux et prématurés d'un bon mois. Ils ont reçus tous les vaccins obligatoires ou autres. Ils sont dans une forme olympique...
Dr Guy Roche
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Quelques éléments de réponse à travers quelques questions
Aux pédiatres :
Que pensez-vous des enfants qui subissent les conséquences désastreuses des vaccinations infantiles ?
Sans parler forcément de corruption, ne règne-t-il pas une forme d'aveuglement dans le milieu médical ?
Que penser de la bonne santé des enfants non vaccinés ?
Faut-il obligatoirement être médecin pour avoir le droit à la parole ?
Pourquoi dénigrer systématiquement ce qui ne correspond pas à la pensée unique officielle ?
Peut-on penser raisonnablement que le système immunitaire d'un enfant de deux mois peut réagir de façon sensée à l'injection d'une vingtaine de valences simultanées (Infanrix + Hexavac par exemple).
Et des centaines d'autres questions, trop longues à énumérer ici pourraient suivre.
Mais sont toutes soigneusement ignorées... Pourquoi ?
D. Buob
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La vérité sur les vaccins
Toute vérité n'est pas bonne à dire. Les vaccins sont de formidables outils de santé publique... mais la plupart n'ont que peu d'intérêt individuel !
La vérité est qu'en ce qui concerne les virus vous n'avez pratiquement aucun bénéfice à attendre d'être vacciné, si tout votre entourage l'est.
L'individualisme forcené de nos congénères fait qu'ils n'ont rien à f... de la santé publique et de la collectivité.
Dire la vérité, que tout l'intérêt de la vaccination est d'éradiquer la prévalence d'un virus dans la population afin d'empêcher l'incidence de la maladie qu'il cause, est le meilleur moyen d'inciter à refuser le vaccin et ses menus effets indésirables.
Certes, les complications des vaccinations sont statistiquement rarissimes, mais le risque encouru à titre personnel en n'étant pas vacciné est aujourd'hui à peu près du même ordre - en grande partie grâce à ceux - les idiots - qui acceptent en masse de se faire vacciner !
Dr Pierre Rimbaud
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Réponse à R Buob
Pouvez-vous me précisez la nature des conséquences désastreuses des vaccinations infantiles car je n'ai jamais eu la chance d'en entendre parler.
Dans quelles revues scientifiques pourrais lire ces informations ?
Dr Guy Roche
Ancien interniste, ancien chef d'un service médecine interne et ancien maître de stages universitaire
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12 questions
En tant que petite infirmière je me pose tout de même de nombreuses questions, et à lire vos commentaires, je me dis que je n'aurai pas mes réponses ce soir:
1. Effectivement quelle incidence peut avoir la présence de nanoparticules de métaux lourds dans la composition des vaccins? En effet, un médecin italien a effectué des analyses et a découvert la présence de nanoparticules de métaux lourds dans les vaccins: plomb; cadnium; tungstène; aluminium etc...
2. Lorsque l'on parle de virus , et je l'ai lu à plusieurs reprises dans le JIM, il est parfois question de virus d'origine vaccinale: mutation du virus ou forme de virus vaccinal devenu pathogène et contagieux (virus polio; virus coqueluche; virus diphtérique?....)
3. Concernant le vaccin Gardasil : présence d'ADN d'un des papillomavirus dans le vaccin : qu'est-ce que cela peut induire? Des décès? Des encéphalomyélites?
4. Certes les cas sont rares mais c'est 100 % pour la personne qui développe le risque de se retrouver handicapé à vie pour avoir voulu se prémunir d'une maladie .
5. Nous voyons une augmentation des cas de maladies auto immunes depuis quelques années et même des SEP chez l'enfant , sans vouloir dire que le nombre extrêmement important de vaccins injectés dans l'enfance est forcément responsable on peut tout de même se poser la question non ? Combien de valences reçoit actuellement un nourrisson ?
6. Est-ce que l'accumulation de nanoparticules de métaux lourds dans l'organisme peut induire ces maladies auto immunes? Le professeur Schoenfeldt , dans un livre écrit en anglais appelé Vaccine and autoimmunity, pense que les adjuvants peuvent induire des maladies auto-immunes, en se basant sur des études scientifiques.
7. Pourquoi dans mes petits patients, je vois des enfants correctement vaccinés (en particulier contre la coqueluche) développer la coqueluche? (c'est arrivé à mes enfants !)
8. Vaccinez vous les adultes contre la coqueluche alors qu'ils ont dans leur enfance développé la maladie?
9. Savez vous que dans les livres de Michel Georget, il fait l'analyse des études publiées par des scientifiques sur les sujets qu'il aborde?
10. J'entends dire de toute part que l'enfant ne risque rien dans le cadre de la vaccination avec le vaccin hexavalent, pourtant il y a au moins un cas connu et reconnu de SEP du nourrisson ; et des cas de mort subite du nourrisson. Qu'en est-il de la vaccination hexavalente injectée en même temps que le Prévenar 13?
11. Pourquoi un vaccin identique doit il être injecté à tant de personne qui ont un système immunitaire différent? Un système HLA différent? N'y a t'il pas des risques pour que des personnes développent un effet indésirable ?
12. En n'écoutant pas les "anti vaccins " comme vous les appelez , alors qu'il s'agit de victimes ou de personnes qui se posent des questions sur la légitimité, les risques ... des vaccins, on fige le débat. En se figeant sur des connaissances basées sur nos années d'étude, où on ne remet pas en question le dogme, où l'on refuse de voir l'évidence, en ne condamnant pas les campagnes mensongères et agressives comme celle de la vaccination contre l'hépatite B, et contre la grippe H1N1, on devient complice du système dans lequel les laboratoires font de vous de simples marchands, de simples promoteurs de leurs produits, et non pas des médecins éclairés et capables de réflexion. N'en avez vous pas conscience?
Cathy Gaches
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Un point de vue nuancé
Merci à Raphaël Bernard-Valnet pour ce très bon article.
Il pose à mon sens les bonnes questions :
- quel vaccin pour quel risque?
- quel risque pour qui?
- quelle différence entre le risque perçu et la prise de risque (au 1er rang : tourisme en zone d'endémie, pratiques à risques de l'adolescence)?
- y a-t-il des âges plus favorables à la maladie ou plus favorables au déclenchement des effets secondaires?
- parmi les patients souffrant d'une maladie auto-immune, quel est le pourcentage de vaccinés (quels vaccins, nombre de vaccins, intervalles entre eux, âges auxquels ils ont été faits, autres facteurs de risque de maladie auto-immune) ?
- et aussi les chiffres des pays qui ne vaccinent pas (mais qui n'ont pas les moyens de publier ces chiffres...).
- admettre que toute vaccination est un pari sur l'avenir, mais que les familles d'un enfant en grave déficit immunitaire se vaccinent brutalement et tous azimuts sans se poser de questions...
J'apprécie la nuance sur la pertinence de chaque vaccin : mettre dans le même sac le vaccin anti-HPV, le DTCaP, le vaccin anti-grippal, le vaccin anti-rotavirus... me semble dès le départ discutable.
La discussion avec les parents est toujours plus facile quand on prend les vaccins un par un.
On démonte ainsi les dogmes du type "tous les vaccins ont la même dangerosité".
Cette position nuancée est chronophage, mais prendre le temps d'une consultation dédiée pour discuter de cela avec les parents (j'utilise la trame de questions ci-dessus) leur donne des outils pour apprécier les différents points de vue et énoncer où ils se posent.
C'est une vraie question, notamment pour le vaccin anti-HPV où de nombreux ado font la demande et ce sont les parents qui refusent...
Je suis homéopathe, mais je ne suis pas contre les vaccins. Pour ceux qui ne connaissent pas cet outil, il permet d'optimiser les ressources propres de la personne avant et après le choc immunitaire annoncé du vaccin.
C'est pourquoi expliquer aux gens qu'un vaccin doit être différé si l'état général n'est pas assez bon trouve un écho qui permet de reposer la question.
Je note sur le dossier le temps passé à la discussion. Les prescriptions acceptées sont faites, les prescriptions refusées sont notées refusées. C'est le seul moyen que j'ai trouvé pour objectiver mon obligation d'information.
Je n'ai pas voulu ici entrer dans le débat obligatoire/non obligatoire, et je signale que ma formation spécifique en chimie et biochimie me permet de lire les articles d'immunologie notamment en ce qui concerne les adjuvants...
Enfin je reçois plusieurs fois par mois des parents pour discuter des vaccins de leurs enfants, petits et grands, et des leurs.
E. Latour-de Mareüil, sage-femme et homéopathe (Paris)
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Le peu d’arguments scientifiques
Etre anti-vaccinaliste n’est pas une philosophie ! L’anti-vaccinalisme est basé sur des démonstrations scientifiques beaucoup plus complètes et beaucoup plus sérieuses que celles des vaccinalistes, et je suis effrayé de lire le peu d’arguments scientifiques évoqués par les médecins allopathes et les immunologistes, (j’ai à peu près tout lu sur la question) y compris dans cet article qui ne donne que des certitudes, des affirmation et qui ne démontre rien…
Pasteur a dit sur son lit de mort " Béchamp avait raison le microbe n’est rien et le terrain est tout". Je ne connais pas un médecin sur mille, en France, ni un immunologiste, qui connaisse la Bio électronique de Vincent et qui sait qu’un microbe, ne peut se développer que si le Ph, le Rh2 et le Rô sont en déséquilibre. En Allemagne tous les médecins sont formés à ces analyses et les analyses sont remboursées par leur système de santé…
Augmenter le taux d’anticorps par la vaccination n’est pas une garantie de protection, en effet si le système H.L.A. n’est pas capable de reconnaître le microbe, celui-ci passera toutes les barrières, que le taux d’anticorps soit élevé ou faible. Et comme l’écrit si bien Michel Georget (agrégé de Biologie), dans son livre : "Vaccination, les Vérités indésirables ", livre préfacé par le doyen de la faculté de médecine de Paris XIII, le professeur Pierre Cornillot (excusez du peu), « Face à un microbe pathogène, qu’il soit présenté à l’organisme sous la forme naturelle ou sous la forme de son vaccin, nos capacités de réponse sont inégales, et on ne peut donc avoir pour tout le monde l’équation : vaccination = immunisation = protection. Si vous avez un système H.L.A. qui reconnaît le microbe naturel ou artificiel, votre système immunitaire va construire facilement une immunité à vie pour la rougeole naturelle, pour dix à quinze ans pour l’immunité artificielle, et dans ce cas il est inutile de vacciner car l’enfant sera mieux protégé après avoir fait sa rougeole naturelle. Si par contre l’enfant ou l’adulte a un système H.L.A. qui ne reconnaît pas le microbe naturel ou artificiel, la vaccination ne l’immunisera pas et pourra entraîner des maladies encore plus graves…
Concernant la variole, l’O.M.S. a elle-même reconnu que ce n’était pas la vaccination qui avait mis fin à la maladie : « la variole n’a pas été vaincue par les grandes campagnes de vaccinations de masse mais par la recherche active des malades, la surveillance des contacts et leur isolement immédiat s’ils tombaient malades. C’est ce que l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) appellera la stratégie de « SURVEIILANCE ENDIGUEMENT ».
Toutes les courbes de « l’annuaire de la statistique de la France » indiquent sans aucune exception que : concernant, la tuberculose, la diphtérie, la coqueluche, la rougeole, etc… le vaccin est arrivé à la fin des épidémies. Vous trouverez tous ces graphiques dans le livre de Michel Georget. C'est normal car, comme l’écrit l’éminent biologiste Peter DUESBERG (Professeur de biologie moléculaire et cellulaire à l’université de Berkeley) « Les scientifiques et les médecins s’attribuent la gloire d’une évolution de la santé qui est due en réalité aux plombiers et aux paysans ! C’est grâce à eux que s’est développée, une meilleure hygiène et que l’on a pu avoir une meilleure nourriture et une eau potable. Avec une bonne nutrition et une bonne eau, vous vous assurez un bon système immunitaire et vous n’êtes plus la proie des maladies infectieuses ».
A chaque fois que je fais une conférence sur la liberté vaccinale, je n’ai jamais aucun détracteur, tout simplement par ce que les vaccinalistes ne donnent que des affirmations sans jamais rien démontrer… Alors je vous demande: où sont les pseudo scientifiques ? La vaccination est un mythe doublé d’une croyance et cela a été démontré dans de nombreux livres que les vaccinalistes ne lisent jamais… Les études comparatives faites à l’étranger indiquent sur vingt ans que les enfants non vaccinés sont en meilleure santé et ceci donne raison au livre « La bonne santé des enfants non vaccinés » écrit par le Dr Françoise Berthoud, pédiatre.
Jean-Marie Ramat, Lyon.
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Bénéfice individuel et santé publique
Et si l'on reprend le zoom sur le bénéfice individuel et celui, collectif (de santé publique) qui est, je pense, le problème de fond ? Au moins pour l'individu qui accepte ou non de suivre une obligation ou une simple "vive recommandation" de la part des autorités.
Nous somme quand même dans la logique du tout ou rien. Les compliants et les contrevenants, le blanc ou le noir, chacun devenant tout à tour un modèle à suivre ou un anti-modèle à fuir.
Et si pour sortir de ce débat infernal qui devient finalement stérile, nous laissions au citoyen correctement informé, son libre-arbitre ? Si le médecin traitant se donnait la peine d'étudier chaque cas individuel comme un besoin nuancé de cette "protection sociale "organisée ? L'exposition aux agents pathogènes d'une famille qui vit dans un département peu fréquenté par les touristes n'est pas comparable, à mon sens, à celle qui fréquente le RER ou les stations de ski l'hiver ou les villes côtières surpeuplées l'été. Tout comme certaines villes connaissent un apports de risques supplémentaires d'épidémie par la présence d'individus immigrant en fraude n'ayant pas forcément bénéficié de suivi médical adapté, comme c'est malheureusement le cas à Calais.
Laissons donc le médecin traitant mais aussi tout professionnel de santé formé à le faire, informer et conseiller les personnes selon leurs propres fragilités immunitaires ou en lien avec ses pathologies chroniques (le bienfait de la vaccination contre la grippe pour les personnes asthmatiques n'est plus à démontrer). Ou encore selon les risques sanitaires potentiels de l'environnement dans lequel il évolue quotidiennement. Cela représente in fine un accompagnement individualisé des mesures préventives que l'on peut proposer à chacun(e). Puisqu'il est personnalisé et raisonné, cet échange ne dépend plus des idéologies finalement extrémistes parce que manichéennes, presque exclusives les unes des autres.
Enfin, je ne suis pas médecin et mon avis n'est sans doute pas ici autorisé... pas médecin mais néanmoins éducatrice à la santé. Car l'objectif premier est pour moi d'aider l'autre à se maintenir en bonne santé selon ses croyances. Les représentations, ça peut évoluer pour tenter de faire en sorte qu'elles ne soient pas un frein irraisonné dans la prise de décision. A nous de leur permettre cette évolution en leur apportant des connaissances accessibles, digestes, utiles et surtout loyales. Nous n'avons pas à penser à la place des autres, ce qui revient à les infantiliser. Nous n'avons pas non plus à les persuader de notre système de pensée, ce qui revient là encore à faire du prosélytisme quand à nos propres convictions professionnelles. Pas forcément simple mais surtout pas simpliste.
CD, Cadre de santé
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Une réponse de l'auteur à Mme Gaches
Je n'apporterais certainement pas une réponse à toute vos questions même si elles sont pertinentes. Je me permet néanmoins de réagir à certain de vos propos. Tout d'abord, ces questions sont éminemment complexes. Je vais adresser ici celle sur auto-immunité et système nerveux central qui est mon domaine d'expertise.
Tout d'abord, il faut bien préciser que l'auto-immunité se déclenche toujours chez des patients prédisposé génétiquement (HLA, ect) que ce soit en post-vaccinal ou pas. A ce titre ni la vaccination HPV et HBV n'ont démontré d'induire des cas de sclérose en plaques ou d'encéphalomyélite. Ensuite, vous avez raison il y a une tendance à l'augmentation des maladies auto-immunes en général (y compris les SEP pédiatriques). Cependant, cette augmentation semble être liée à des facteurs indépendants de la vaccination (régime, cigarette, pollution, théorie hygiéniste,...).
Ensuite concernant les adjuvants, je pense en effet qu'il y a une nécessité de poursuivre la recherche dans ce domaine. Pour les nano-particules de métaux, je ne connais pas le détail et ne préfère pas rentrer dans ce débat. Néanmoins, je ne connais aucune publication ou revue scientifique démontrant l'impact des adjuvants dans l'auto-immunité. Cependant, cela reste une stimulation forte du système immunitaire.
Pour finir, je ne sais pas si ce commentaire s'appliquait à mon cas mais je pense par cet article démontrer mon indépendance dans ma reflexion par rapport à l'industrie pharmaceutique et à mes maitres à la faculté. A titre d'information, je n'ai aucun conflit d'intérêt sur la vaccination et suis financé dans le cadre de ma thèse par une fondation privée.
Raphaël Bernard-Valnet
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Merci pour votre réponse, néanmoins...
... elle est bien loin de me satisfaire, car même si l'auto immunité et le système nerveux est votre domaine d'expertise, vous devez sans doute approfondir vos connaissances en prenant en compte certaines études internationales. (Du moins je vous le recommande, en tant qu'humble infirmière bien entendu).
Car, je peux vous répondre, pour l'heure il n'y a pas systématiquement de "prédisposition " génétique.
En effet, nous sommes porteurs de gènes, mais les gènes ne deviennent pas spontannément pathogènes, non, il faut pour cela une intervention extérieure.
Et le facteur environnemental est un des facteur les plus important.
Le syndrome ASIA a été lancé par le Dr Schoenfeldt et son équipe, il a même écrit un livre que je vous ai déjà cité d'ailleurs, sur le sujet, avec ses collaborateurs. Je précise qu'il s'agit d'un spécialiste de l'autoimmunité Israëlien: http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/20708902
Ensuite, j'ai eu l'occasion d'assister jeudi 22/10 à l'intervention du Dr Montanari, qui nous a décrit les nanoparticules qui se trouvaient dans les vaccins que nous injections dans l'organisme.
C'est tout de même assez surprenant: soufre; tungstène; plomb; acier; aluminium etc ... Quid du rôle de ces nanoparticules? J'ai d'ailleurs appris, que ces nanoparticules auraient le pouvoir, en allant un peu plus loin de modifier certains gènes... A creuser, nous n'en sommes qu'à nos balbutiements. Les vaccins font parti intégrale de l'environnement en particulier du jeune enfant. Je suis le témoin de l'augmentation des maladies auto immunes, des diabètes insulino dépendants, des SEP; de SLA etc...
Je ne comprends pas sur quoi vous vous basez pour affirmer qu'il n'y a jamais de SEP suite au VHB ou au HPV . Dans le rapport remis l'année passé, Les dr Costagliola et Debré reconnaissait au moins un milier de SEP suite au VHB, et le Dr Le Houézec a sorti une étude très précise qui montre la corrélation entre le VHB et la SEP, en particulier suite à la camapgne massive et mensongère des années 1990.
Concernant les HPV, le VAERS répertorie plus de 250 décés, sans compter le nombre impressionnant de jeunes filles handicapées ... Nous avons un système de pharmacovigilence encore bien déficient, aussi nous ne pouvons en aucun cas prétendre que cela n'existe pas même si un petit pas a été fait ces dernières années.
Je suis donc inquiète car si la vaccination a pu un jour représenter un espoir et une avancée le côté marketing des campagnes vaccinales et la non prise en compte des effets indésirables, font que nous avons réellement du soucis à nous faire en tant que professionnels de santé.
Cathy Gaches
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Réponse au Dr Roche
Vous savez très bien que, étant donné le dogme vaccinal les revues qui se disent scientifiques ne vont jamais publier quoi que ce soit qui puisse remettre ce dogme en question.
Il y a une infinité d'études scientifiques indépendantes qui devraient au minimum poser de graves questions à toute personne dotée d'un minimum d'intelligence à fortiori à un médecin.
Beaucoup d'éléments de réponse ont été donnés dans les derniers posts.
D. Buob
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Le frottis vient en complément de la vaccination
Juste une remarque au sujet du dépistage du cancer du col par frottis. Celui-ci est du dépistage secondaire puisque il met en évidence une lésion précancéreuse...(le virus HPV est déjà présent). Or la vaccination permet de faire de la prévention primaire (empécher le virus de pénétrer dans les cellules). Le vaccin n'est pas là pour remplacer le frottis, mais le frottis vient en complément aujourd'hui de la vaccination pour faire de la prévention du cancer du col. Il suffit de voir les excellents résulats à titre individuel en Angleterre et en Australie sur les populations vaccinées (bénéfices individuels) et sur la population hétérosexuelles non vaccinées (femmes et hommes) = bénéfice collectif obtenu gràce à une couverture vaccinale élevée. Il est regettable en France de constater que le principe de protection n'est pas plus mis en avant.
Dr C. Hommel
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Seule alternative: levée de l'obligation vaccinale
Votre raisonnement est tout à fait sensé. Le problème est que l'industrie ne mettra aucun kopeck pour des études qui à l'évidence donneront un bénéfice/risque très largement négatif en l'état actuel et diminuera en conséquence ses profits de cet énorme jackpot. Et comme la connivence et la corruption avec le monde politique et les autorités sanitaires sont patents, l'Etat ne suivra pas non plus, alors qu'il aurait tout à gagner en terme de coût collectif. Handicap supplémentaire: notre justice qui pourrait faire évoluer les pratiques n'est pas indépendante et est même "empêchée", voir le classement sans suite du dossier Gardasil par le Tribunal de Paris, malgré des preuves indiscutables.
Serge Rader