A ce jour, il n’existe aucun traitement permettant de régénérer les cellules photoréceptrices perdues. En 2014, le « National Eye Institute » a donc mis au défi les scientifiques « to restore vision through regeneration of neurons and neural connections in the eye and visual system» (https://nei.nih.gov/audacious).
Et, le défi a été relevé ! Ce dont témoignent les résultats d’une étude évaluant le potentiel thérapeutique de progéniteurs photorécepteurs dérivés de cellules embryonnaires humaines (ESC) et de cellules souches pluripotentes (iPSC) dans un modèle murin de rétinite pigmentaire en phase terminale de dégénérescence rétinienne (AO Barnea-Cramer et coll.).
Après transplantation, il y a :
• survie in vivo des progéniteurs transplantés dans l’espace
sous-rétinien ;
• installation d'une connectivité greffon-hôte ;
• restauration partielle de la vision ;
• démonstration d'une amélioration fonctionnelle, dont l'amplitude
est corrélée au nombre de cellules greffées, et identique pour les
ESC et les iPSC.
Des résultats qui attestent du potentiel des cellules souches pluripotentes à jouer un rôle dans la thérapie de remplacement photoréceptrice dans les rétinopathies avancées.
Dr Jean-Claude Lemaire