Santé mentale : un état des lieux

A la demande du ministère de la santé, Michel Laforcade, directeur général de l’agence régional de santé de la région Nouvelle Aquitaine a publié un rapport « relatif à la santé mentale » qui renseigne à la fois sur la situation des patients et de celle des psychiatres.

Voir : Rapport relatif à la santé mentale

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Vos réactions (5)

  • La santé psychique

    Le 21 octobre 2016

    Je parle en connaissance de cause. La folie est l'affaire de tous! Car la maladie mentale n'est que l’exagération, la caricature de tout comportement Humain.
    Il y trop de patients de types et de maladies différents, donc d'amalgame en matière de soins. Le personnel est trop peu formé. On ne traite pas les gens de façon identique. Il y a trop de souffrances mal prises en compte. Ces gens ont besoins de considération, d'écoute et de retrouver une liberté simple et efficace à leur bien-être. Et souvent de retrouver une famille, leur famille. L’asile est vraiment un lieu d’exclusion. Est ce son rôle? Pour garantir les droits du malade il est stipulé que tous les établissements doivent être visités régulièrement par le préfet, etcetera... Lire" Les jardiniers de la folie" Auteur E. Zarifian.

    Dr P

  • Nous sommes tous concernés

    Le 01 novembre 2016

    Je suis entièrement d'accord avec vous. C'est un sujet qui nous concerne tous non seulement comme médecins mais parfois nous aussi pouvons devenir des acteurs. Je suis d'accord avec vous : la souffrance du malade et de son entourage est nettement sous estiméee et il n'y a aucun centre de référence pour guider, soutenir les aides soignants quand ils sont confrontés à la terrible, et "honteuse" épreuve de voir l'un des leurs touché par une maladies psychique ou psychotique. Même en temps que médecins nous sommes tout à fait démunis.

    BE

  • Psychose et maltraitance

    Le 14 décembre 2016

    Par expérience ayant eu mon propre fils atteint d'une crise psychotique je peux dire l'horreur que provoque l'incompétence des psychiatres à soigner des pathologies qui exigent une finesse d'écoute et de contextualisation remplacée par des procédures inadéquates et une pénalisation du patient qui résiste au traitement.

    MBB

  • Stigmatisation et maltraitance

    Le 21 décembre 2016

    Concernée par la psychose de mon frère, je ne supporte plus la stigmatisation de nos proches, y compris par mes confrères pharmaciens. Bien que paraissant ne pas réagir à l'attitude des autres, ces malades sont au contraire hypersensibles et prennent de plein fouet ce rejet qui, à lui seul, est déjà une forme de maltraitance, sans compter ce qui se passe dans des structures hospitalières aux moyens humains inadaptés lors des périodes de crise où, justement, ils nécessiteraient plus d'attention. Il faudrait vivre au Canada pour avoir de vrais soins (cure+care)

    SD

  • Une baisse progressive de la compétence des psychiatres

    Le 29 décembre 2016

    Après avoir pratiqué la psychiatrie dans le secteur public puis privé en France je pratique au Quebec depuis 30 ans. Au Quebec le traitement des pathologies psychiatriques sévères a mis l'accent sur l'intégration des services des différentes lignes de traitement et des efforts importants pour l'hébergement des patients les plus démunis. Les moyens sont insuffisants mais la productivité est élevée. Les psychiatres doivent avoir une pratique basée sur les preuves, régulièrement mise à jour.

    Leur compétence et leur rendement sont surveillés par l'équivalent de l'ordre des médecins mais de façon précise et bien documentée avec un relai dans chaque sous région(60 000 à 100 000 habitants). Une qualité insuffisante mène à des stages coûteux aux frais du médecins qui sont sanctionnés par un rapport de stage décisionnel. Le salaire des psychiatre est élevé et il n'y a aucun problème de recrutement d'interne.

    En France dès 1982 se dessinait une baisse progressive de la compétence des psychiatres et une dérive de l'offre de soin. Le syndicat des psychiatres publics entérinait une psychiatrie universitaire de qualité et les autres. Comme interne en psychiatrie je l'ai observé et bien malgré mes souhaits je me suis dirigé vers la psychiatrie en cabinet toutefois la pratique hospitalière me manquait.

    C'est cette pratique hospitalière de qualité que je poursuis au Quebec. Pour l'avoir constaté la compétence des psychiatres est observable d'un bout à l'autre de la province et ne se limite pas aux centres universitaires; observable aussi d'un bout à l'autre du Canada grâce à des mécanismes d'accréditation sophistiqués.

    Cette homogènisation de la compétence moyenne vers un niveau élevé de qualité est le nerf de la guerre.
    Donc pragmatisme, financement et reconnaissance des compétences sont les clés du succès.

    Dr Philippe Lageix

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