
Ce SAS sera au cœur des négociations conventionnelles qui débuteront dans quelques jours et seront menées par le nouveau patron de la CNAM, Thomas Fatome.
Déjà, les syndicats de médecins libéraux ont exprimé leurs préoccupations, à travers un communiqué commun redoutant que le dispositif se révèle trop hospitalo-centré.
Les syndicats demandent en premier lieu que le SAS n’empiète pas sur la permanence des soins ambulatoire (PDSA) et ensuite que la régulation téléphonique soit effectuée par des médecins libéraux, via le numéro unique 116 117 en y associant « des opérateurs de soins non programmés et des médecins généralistes d’astreinte, exerçant en dehors du centre 15 ». Au-delà, ils considèrent que « l’appel au médecin traitant » doit « rester le premier réflexe en cas de demandes de soins » . Autre condition sine qua non pour les libéraux que « la gouvernance de l’organisation dédiée aux soins non programmés relève exclusivement des soins de ville ».
En parallèle des discussions conventionnelles les agences
régionales de santé (ARS) mèneront des expérimentations en région
qui permettront d’évaluer « l'efficacité du système ».
Sur ce point, les organisations professionnelles redoutent une
expérimentation « sur des bases confuses ».
X.B.