C.Dupin,
Montréal
Un homme de 54 ans, sans antécédents particuliers, est admis dans un hôpital britannique pour une dyspnée et une syncope. L’ECG met en évidence une inversion des ondes T dans le territoire antéro-latéral et la tropononine-I est élevée à 0,20 microgrammes/L. Un syndrome coronarien aigu (SCA) est donc fortement suspecté. L’échocardiographie montre une légère dilatation du ventricule droit, une hypertrophie concentrique ventriculaire gauche, une hypokinésie inféro-postérieur et une discrète dysfonction systolique ventriculaire droite et gauche.
Cependant, la coronarographie, bien sûr pratiquée devant ce SCA, ne retrouve pas de sténoses significatives mais seulement un athérome peu prononcé.
Le patient est donc traité médicalement et regagne son domicile. Le lendemain de sa sortie il est réadmis dans un hôpital de proximité pour une seconde syncope et une dyspnée. Une nouvelle échocardiographie met en évidence une aggravation des anomalies décrites précédemment avec une dysfonction systolique ventriculaire gauche majorée et une dilatation modérée du ventricule droit avec dysfonction systolique marquée.
Devant cette évolution, et en l’absence de diagnostic, le malade est transféré au King’College Hospital de Londres où un examen est pratiqué.
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