Paris, le samedi 30 avril 2022 – Au moment de choisir leur
spécialité après avoir passé leur ECN en juin prochain, peut être
certains futur internes se tourneront vers une spécialité en plein
essor : la nounoursologie. Comme chacun sait, la nounoursologie est
la spécialité consacrée à la prise en charge des animaux en peluche
et des doudous. Une spécialité qui ne peut s’exercer que dans le
cadre d’un hôpital des nounours.
Inspiré du concept de Teddy Bear Hospitals créé par des
étudiants en médecine allemands en 2000, l’hôpital des nounours est
organisé par l’Association nationale des étudiants en médecine de
France (ANEMF) depuis 2004. Ce programme consiste à amener des
enfants âgés de 3 à 6 ans dans un service hospitalier ou un lieu
transformé en hôpital fictif pour y faire soigner leurs peluches
préférées. L’ours en peluche ou le doudou sont alors pris en charge
par des étudiants en 2ème ou 3ème année de médecine qui endossent
provisoirement le statut de nounoursologue titulaire.
Des patients un peu mutiques
Les enfants ont alors la possibilité de suivre leur compagnon
en peluche tout au long de son parcours de soins, de la
consultation au passage en pharmacie en passant par d’éventuels
examens approfondis ou des interventions chirurgicales. Les doudous
ont une vie tourmentée et peuvent souffrir de maux bien différents,
tels des déchirures, des tâches diverses et variés voire des
morsures d’animaux de compagnie.
Les nounours ne sont pas forcément les patients les plus
faciles, en raison de leur mutisme, mais les enfants sont là pour
traduire leurs symptômes pour les médecins. La nournoursologie est
fort heureusement prise en charge à 100 % par l’Assurance Maladie
depuis que le Ministère de la Santé a commencé à soutenir l’hôpital
des nounours en 2010. Les ours en peluche sont également épargnés
par les aspects les moins agréables de notre système hospitalier,
comme l’attente interminable, les plateaux repas de piètre qualité
et surtout le passage à la caisse.
La nounoursologie, une spécialité en plein essor
Selon l’ANEMF, l’hôpital des nounours poursuit un triple
objectif. Tout d’abord, il permet de réduire l’angoisse des enfants
face aux hôpitaux et aux médecins dans le cas où ils doivent un
jour être hospitalisés. En second lieu, un passage à l’hôpital des
nounours permet aux enfants d’en savoir plus sur leur corps et leur
santé (et peut être susciter de futurs vocations). Enfin,
l’expérience permet aux futurs médecins d’apprendre à se confronter
à de jeunes patients.
Désormais organisé en Allemagne, en France et en Suisse,
l’hôpital des nounours prend de plus en plus d’ampleur avec les
années. Lors de sa première édition en 2004, seulement six hôpitaux
en France ont pu prendre en charge des animaux en peluche. Mais
face au succès de l’opération, ce sont désormais 38 facultés de
médecine à travers la France qui accueillent plus de 10 000 enfants
et leurs doudous chaque année. Notre pays est donc désormais en
pointe dans le domaine de la nounoursologie.
Le suivi en pédiatrie ambulatoire des poupées est très important
Le 30 avril 2022
Cette spécialité récente a toute sa place en milieu hospitalier mais aussi au cabinet. Le suivi en pédiatrie ambulatoire des poupées est très important avec les mêmes objectifs sur le plan psychologique. Dans mon expérience le suivi poids et taille était essentiel notamment pour ces poupées qui ne s'alimentaient pas bien selon leur jeune maman. Les papas étaient plus inquiets à la suite de chute et de traumatismes divers de leur poupon.La suspicion d'otite aiguë était un motif fréquent de consultation et la demande de vaccination très forte. Lorsqu'on devient " plus grand " on laisse doudou à la maison et on sort son bébé qui peut bénéficier d'un vrai suivi médical au cabinet. Bien sûr tout ces bébés adoptés ne vivaient qu'avec un parent au domicile des grands parents en règle générale.