Une étude française, la cohorte des 3 cités, a permis de suivre pendant 8 ans, 4 894 sujets âgés 65 ans et plus, non déments (MMSE initial ≥ 24). Le sommeil des participants était apprécié à l’aide d’un questionnaire (rempli au cours d’un entretien standardisé). Les résultats montrent qu’un excès de somnolence diurne (présent chez 17,9 % des sujets) est associé à un risque de déclin cognitif de 1,26 (IC95 de 1,02 à 1,56). Les autres paramètres : insomnie, sommeil de mauvaise qualité (12,4 %), difficultés à s’endormir (33,8 %) et réveil précoce (35,7 %) n’étaient pas associés au déclin cognitif.
Dr Emmanuel Cuzin