Faudra-t-il abandonner l’idée que le syndrome de fatigue chronique est une maladie psychosomatique avec composantes hystériques et fonctionnelles. C’est ce qu’affirme Michael Maes dont les recherches effectuées en Thaïlande mettent en évidence le rôle du NF-kappa B, de la COX2 et de l’induction d’un stress oxydatif et nitrosatif. Sans compter le rôle de facteurs immunogénétiques (Single Nucleotide polymorphism des gènes impliqués dans la stress oxydatif et nitrosatif). Bien que préliminaires, ces constats permettent d’ouvrir de nouvelles voies dans ce syndrome encore bien mystérieux.
Dr Dominique-Jean Bouilliez