Une étude épidémiologique française, transversale, s’est intéressée au syndrome néphrotique idiopathique, néphropathie glomérulaire la plus fréquente de l’enfant, en s’appuyant sur les réponses à un questionnaire adressé aux pédiatres, hospitaliers et libéraux, de Franche-Comté.
L’étude, qui a porté sur les cas suivis au 1er janvier 2007, recense 41 enfants et adolescents, âgés en moyenne de 10,8 ans, suivis, en majorité dans le service de néphrologie de Besançon, avec un recul moyen de 5,6 ans. Elle montre une prévalence du syndrome néphrotique idiopathique, dans cette région, de 15,84 p. 100 000 enfants de moins de 15 ans, avec une prédominance masculine (sex ratio : 1,56) ; la forme corticosensible comptant pour 95 % des cas, avec des complications fréquentes de la corticothérapie (retard de croissance et surpoids, en particulier).
Les auteurs insistent sur la nécessité de l’éducation de l’enfant et de sa famille, et prônent l’établissement d’un réseau de soins régional.
Dr Claudine Goldgewicht