Depuis la constatation faite en 1941 par Huggins et Hodges d’une relation entre taux de testostérone et cancer de la prostate, le mythe selon lequel l’administration de testostérone induit la croissance du cancer de la prostate semble avoir la vie longue.
Des données récentes, obtenues dans le cadre d’études cliniques menées chez des hommes normaux ou à risque élevé de cancer de la prostate ayant reçu une supplémentation en testostérone, ont montré l’absence de relation entre le risque de cancer de la prostate et le taux sérique de testostérone.
De plus, aucune baisse du risque de cancer de la prostate n’a été constatée chez les hommes ayant un niveau bas de testostérone.
Dr Thierry Grivel