Tibola, une cause d’alopécie cicatricielle

Tibola pour tick-borne lymphadenopathy, décrite en 1997 est une rickettsiose à R slovaca transmise par une tique de grande taille (du genre Dermacentor spp) plus grande que les Ixodes et piquant surtout en automne et en hiver. La plupart des observations rapportées concernent des enfants. Les piqûres siègent dans 90 % des cas au niveau du cuir chevelu entraînant une escarre d’inoculation très inflammatoire accompagnée d’adénopathies et évoluant vers une alopécie cicatricielle caractéristique. Affection émergente et largement sous diagnostiquée…

Dr Marie-Line Barbet

Référence
Lipsker D et coll. : Tibola (tick borne lymphadenopathy) : alopécie cicatricielle de cause infectieuse. Poster 125. Journées dermatologiques de Paris. 4-8 décembre 2007

Copyright © http://www.jim.fr

Réagir

Vos réactions (1)

  • "Tibola, une cause d’alopécie cicatricielle"

    Le 14 janvier 2008

    un lien vers l'excellent site du Dr Geaoge, MG dans la Meuse :
    http://www.maladies-a-tiques.com/
    "Le premier cas de suppuration cutanée secondaire à la morsure de tique a été publié en 1987 par A. Lakos. L'auteur décrivait une lésion cutanée associée à une adénopathie satellite, se distinguant très nettement d'une borréliose de Lyme ; il supposait que ce tableau était lié à une surinfection bactérienne. Après avoir observé d'autres cas similaires, A. Lakos a entamé une enquête étiologique à propos de ce syndrome, qu'il a nommé tibola (pour tick-borne lymphadenopathy, en raison des adénopathies accompagnant habituellement les ulcérations cutanées). La publication du premier cas de rickettsiose à R. slovaca (en France), décrivait un syndrome identique qui a permis d'identifier de l'agent causal en 1997 [284].
    En Espagne, JA Otéo propose DEBONEL pour Dermacentor borne necrosis erythemalymphadenopathy, selon lui, ce nom conviendrait mieux, présentant le double avantage d'identifier le vecteur et d'éviter la confusion avec EBOLA [295]".

    Alain Le Coustumier
    Microbiologiste
    CH de Cahors

Réagir à cet article