Retarder son départ à la retraite est associé à une réduction du
risque de démence ultérieure d’après une analyse des dossiers de
santé et d'assurance de 429 802 travailleurs indépendants en
France, coordonnée par le Centre international de la longévité.
Pour chaque année de travail supplémentaire, le risque baisse de
près de 1 % (Hazard ratio = 0,968 ; intervalle de confiance à 95 %
de 0,962 à 0,973). Pour les chercheurs, l'activité professionnelle
est un facteur de stimulation intellectuelle et d'effort mental
plus importants, ce qui jouerait un rôle protecteur contre la
démence. Ces résultats vérifient l’hypothèse de la réserve
cognitive et illustrent l’importance de conserver des stimulations
cognitives et sociales pendant notre vie professionnelle et après.
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