Une ventilation insuffisante participe à la mauvaise qualité de l’air intérieur des écoles, qui concentrent au moins autant de polluants que les habitations. Mais la surveillance de la qualité de l’air sera bientôt obligatoire dans les établissements recevant le public, avec évaluation des moyens d’aération et des concentrations en formaldéhyde, benzène et dioxyde de carbone. Cette réglementation française prendra effet le 1er janvier 2015 pour les établissements d’accueil collectif d’enfants de moins de six ans et les écoles maternelles, et le 1er janvier 2018 pour les écoles élémentaires. Le projet européen SINPHONIE (Schools Indoor Pollution and Health Observatory Network in Europe) et une campagne nationale dédiée aux écoles maternelles et élémentaires, lancée par l’Observatoire national de la qualité de l’air intérieur, complètent le dispositif.
Claude Demare