Une douleur pelvienne chronique

Cas clinique

Nous rapportons ici le cas typique d'une patiente âgée de 55 ans qui présentait des douleurs vulvaires et anales évoluant depuis octobre 2007. Il apparaissait à l'interrogatoire que ces douleurs, à type de brûlures et démangeaisons, étaient latéralisées à droite. De plus, elles présentaient un caractère positionnel : elles étaient maximales à la station assise et soulagées par le décubitus ou la station debout. Il n'y avait ni lésion cutanéo-muqueuse, ni perte vaginale pathologique. Toutefois, la patiente avait reçu divers traitements topiques sans amélioration.

L’examen clinique ne montrait aucune lésion organique décelable, ni trouble de la trophicité locale. L'examen neurologique objectivait uniquement une hypoesthésie de la face médiale de la petite lèvre à droite. Au toucher rectal, nous avons noté une reproduction de la symptomatologie douloureuse lors de la palpation de l'épine ischiatique. L'ECBU était stérile. La biologie standard était normale, sans syndrome inflammatoire. Une IRM pelvi-périnéale a éliminé une cause organique locale des douleurs pelviennes.

L'exploration du système nerveux central par une IRM médullaire et cérébrale, justifiée par le caractère neuropathique des douleurs décrites, était également normale. Enfin, un électromyogramme a permis d'individualiser l'atteinte d'un nerf périnéal : le nerf pudendal droit. Le temps de conduction était très significativement augmenté (= allongement de la latence distale).

 

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Copyright © Len medical, Dermatologie pratique, février 2009

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