G. AYOUB, J.-D. LAREDO,
hôpital Lariboisière, Paris
Un homme de 35 ans consulte pour des douleurs et une raideur de la hanche gauche, évoluant depuis quelques mois.
Les douleurs sont plutôt d’horaire mécanique, cédant généralement au repos, et n’occasionnant pas de réveils nocturnes. Les antalgiques et les AINS ont une efficacité partielle et transitoire. L’interrogatoire ne retrouve pas d’antécédents particuliers, notamment pas de notion de traumatisme, et pas de porte d’entrée infectieuse. L’examen clinique révèle une tuméfaction dure et visible en regard de la face antérieure de la hanche gauche. La flexion de la hanche est limitée à 110°.
La biologie confirme l’absence de signes infectieux ou inflammatoires.
Les radiographies standards révèlent la présence d’une masse ossifiée plurilobée dans les parties molles (figures 1 et 2), et dont l’attache sur la corticale osseuse est bien visible au scanner (figures 3 à 6). L’IRM montre une masse hétérogène en hypersignal T2 (figures 7 à 10). Une résection chirurgicale est alors réalisée avec un examen anatomo- pathologique (figure 11).
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Figure 1. |
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Figure 4. |
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Figure 7. |
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Figure 10. |