Une histoire de pet sans fondement

Pujol dit le pétomane dans ses oeuvres

Londres, le samedi 19 juillet 2014- Survolant la presse déchaînée, nos lecteurs, avides d’informations scientifiques, se sont sûrement attardés sur des articles publiés dans ce qu’il est convenu d’appeler la grande presse sur un prétendu bénéfice de l’inhalation des flatuosités humaines !

Certains journaux (y compris le Times qui s’est jeté dans cet affaire comme un pet sur une toile cirée) n’hésitant pas à titrer « l’odeur des pets c’est bon pour la santé » ont ainsi salué une découverte inattendue qui allait faire des vents l’arme ultime contre les cancers ou les accidents vasculaires cérébraux !

Bien entendu (sans mauvais jeux de mots !), inhaler à la source des flatulences humaines n’apporte rien qu’une information olfactive désagréable.

Pour se mettre au vent de l’étude

L’étude, sur laquelle se basaient ces déclarations pétaradantes, a été menée par Matthew Whiteman de l'université britannique d'Exeter et a été publiée dans la revue Medical Chemistry Communications.

Ce travail a démontré que le sulfure d'hydrogène, un gaz à l'odeur répugnante "d'œufs pourris" ou de "flatulences humaines", mortel à forte dose, pouvait contribuer, à faible dose, au maintien de la fonction cellulaire. Pour ce faire, le groupe de chercheurs a ainsi synthétisé une molécule appelée AP39 à base d'hydrogène sulfuré.

La longévité remarquable du mythique pétomane Joseph Pujol, né en 1857, et mort en 1945, ne semble dont être qu’une coïncidence…


FH

 

Le JIM, pris d’une passion infantile scatologique, s’était déjà penché sur l’odeur des pets il y a quelques années, ce qui avait donné lieu à un poème à la sonorité délicate de notre collaborateur, Jean-François Warlin : « Ode aux pets ».

FH

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Vos réactions (1)

  • Pet 2 nonne

    Le 19 juillet 2014

    Pet sur terre aux hommes de bonne volonte!

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