En France, le réseau Sentinelles, qui a analysé les cas
cliniques d’urétrite masculine rapportés par les généralistes de
2007 à 2017, retrouve un taux stable depuis 2007 (226 cas/100 000
hommes en 2007, 196 en 2017). Les principaux symptômes sont une
dysurie (79,8 %) et des écoulements (65,7 %), surtout dans les
tranches d’âge de 20-29 ans et de 30-39 ans. Ces hommes ont reçu
une prescription pour effectuer un prélèvement microbiologique dans
72,6 % des cas et une bithérapie céphalosporine de
3ème génération + macrolide pou
tétracycline dans 32,0 % des cas.
L’analyse des données des réseaux Renago et Renachia
(laboratoires volontaires) sur les diagnostics confirmés de
Neisseria gonorrhaeae et de Chlamydia entre 2007 et a
montré, de son côté, une forte augmentation des tests
d’amplification nucléique qui sont passés de 0 % pour les
gonocoques en 2007 à 55 % en 2015 tandis que le taux de ces tests
pour Chlamydia atteignait 99,9 %. L’utilisation de ce test a
également augmenté le nombre de diagnostics d’infections
asymptomatiques.
Dr Chloe Vaneeren