Une photo du diabète gestationnel dans l’Hexagone

En 2011, la prévalence du diabète gestationnel (DG) a été estimée à 6,4 %, puis à 7,2 % en 2012. En 2013, parmi les 785 596 femmes sans diabète préexistant ayant accouché en France, 48,4 % ont eu au moins un test de glycémie à jeun au premier trimestre, 37,0 % au moins une HGPO entre 24 et 28 semaines, et 75,7 % ont eu une glycémie à jeun avant 24 semaines et/ou une HGPO entre 24 et 28 semaines, avec peu de variabilité en fonction du territoire et du niveau socio-économique. Détaillés par Nolwenn Regnault (Santé Publique France - Agence Nationale de Santé Publique), la prévalence du DG était en 2013 de 8,6 % (plus élevée dans le nord, le centre de la France et à la Réunion). Cette prévalence augmente chez les personnes défavorisées socialement (de 8,0 % à 9,7 % dans le quintile le plus défavorisé). Enfin, au niveau territorial, les cartes de prévalence et de dépistage ne se superposent que partiellement. Ainsi, les zones dans lesquelles les prévalences sont les plus élevées ne sont pas toujours celles qui présentent les taux de dépistage élevés que ce soit pendant la grossesse ou le postpartum.

Dr Dominique-Jean Bouilliez

Référence
Regnault N: Dépistage, prévalence et caractéristiques du diabète gestationnel, disparités géographiques et socio-économiques : données de 788 494 femmes ayant accouché en France en 2013. Société Francophone du Diabète (Lille): 28-31mars 2017.

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