Une étude britannique a comparé chez les mêmes patients insuffisants cardiaques, l'incidence des hospitalisations sur deux années consécutives selon que les patients étaient ou non vaccinés.
La vaccination s'accompagne d'une réduction du risque d'hospitalisations de 30 % pour les causes cardio-vasculaires, de 16 % pour les causes respiratoires (toutes infections confondues) et de 4 % pour les hospitalisations toutes causes.
Menée sur un effectif de près de 60.000, ce travail devrait nous encourager à recommander cette vaccination annuellement à tous les insuffisants cardiaques.
Dr Jean-Claude Lemaire