La dermatologie fait sa révolution au palais…des congrès

Combien serons-nous en l’an 2010 ? Telle était en filigrane la question posée dans les couloirs du palais des congrès de la porte Maillot à Paris en cette première semaine de décembre. Le nombre de dermatologues ne cesse en effet de diminuer régulièrement : de 5,3 pour 100 000 habitants, il pourrait chuter à 2,3 pour 100 000 en 2010. En 2004 le nombre de nouveaux dermatologues a été de 43. Préoccupant ou en accord avec le souhait des pouvoirs publics qui semblent souvent considérer la dermatologie comme une médecine de l’apparence ? Peut-on s’y méprendre cependant alors que notre spécialité, vouée tout de même à l’organe le plus étendu du corps humain, prend en charge des maladies qui engagent largement sinon le pronostic vital du moins la qualité de vie et qu’elle est confrontée à de véritables problèmes de santé publique (essor des cancers cutanés, des dermatoses liées à l’environnement etc.). Les multiples communications (dont voici un bref échantillon) entendues au cours des Journées Dermatologiques de Paris ne peuvent que souligner la complexité et la spécificité de la dermatologie et, pour parler dans des termes actuels, la qualité « du service médical rendu ».

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