
Paris, le lundi 27 mai – Avec la grève des urgences de
l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) débutée mi-mars à
l’hôpital Saint Antoine, certains ont espéré une contagion à tous
les services de l’AP-HP.
Les huit principales organisations syndicales (CGT, SUD, FO,
CFDT, CFTC, CFE-CGC, Unsa, SMPS) dénoncent en effet la création de
« supra-groupes hospitaliers », synonymes de « fermetures
de lits et de services » et de « suppressions de postes
» et demandent a contrario de nouvelles embauches, davantage de
moyens et des augmentations salariales. Ils attendent en outre un
financement plus large de la promotion professionnelle pour les
aides-soignants ayant réussi le concours pour devenir
infirmier.
Malgré cette unité syndicale et des revendications claires, ce
vendredi, seules une centaine de personnes, derrière la
banderole « +10 000 emplois, +400 euros pour toutes et
tous » s’étaient rassemblées devant le siège de l’institution
hospitalière parisienne. La grève a été, elle aussi, très peu
suivie, avec 0,88 % de grévistes sur la « quasi-totalité des
sites » estime la direction, contre 1,30% lors de la précédente
grève de 24 heures, le 19 avril.
Xavier Bataille