
Paris, le mercredi 26 juin 2019 – Dans le cadre du Programme
national nutrition santé (PNNS), l’ANSES (Agence nationale de
sécurité sanitaire) publie quatre nouveaux avis d’expertise
concernant des populations spécifiques : les enfants, les personnes
âgées et les femmes enceintes ou allaitantes.
Moins de sucres, plus de sport…
L’ANSES souhaite notamment alerter quant à la progression de «
deux comportements inquiétants aux âges extrêmes de la vie
».
Concernant les enfants, les données recensées par l’ANSES
permettent d’estimer que « 75 % des 4-7 ans, 60 % des 8-12 ans
et 25 % des 13-17 ans » consomment trop de sucre. Aussi,
l’agence recommande de limiter les boissons sucrées, jus de fruits
compris, et les pâtisseries, biscuits et gâteaux, « trop
fréquents en particulier au goûter ».
L’institution recommande de les remplacer par des produits
laitiers sans sucre ou d’autres aliments riches en calcium ainsi
que des fruits frais (non transformés) et des fruits à coque.
L’agence attire également l’attention sur la nécessité de
réduire les "sucres ajoutés" présents dans de nombreux produits
transformés et souligne l’intérêt des préparations faites "maison"
qui permettraient « de mieux prendre conscience des apports en
sucres et de les contrôler ».
Par ailleurs, l’institution juge que « les sources de
distraction qui détournent l'enfant de son assiette, comme la
télévision, les portables ou les tablettes dans les mains des
parents voire du tout-petit lui-même, sont à exclure
».
A l’autre « âge extrême de la vie », l’ANSES, sur la
base de données épidémiologiques, appelle les plus de 60 ans à
faire plus d’activité physique en vue de se protéger contre «
les maladies associées au vieillissement » et suggère, quand
cela n’est pas possible, de réduire l’apport énergétique par
rapport à celui des autres adultes.
Xavier Bataille