
Interprétations variables
Cependant, dans son communiqué l’instance résumait : « Ainsi la HAS recommande-t-elle de réaliser la vaccination dans un délai proche de 6 mois et confirme qu’elle ne doit pas être envisagée avant un délai de 3 mois après l’infection ». Elle notait encore que « Chez les sujets ayant eu juste une sérologie positive, et donc un antécédent d'infection non datée, le délai de 3 à 6 mois court à partir de la date de la sérologie ». La divergence entre l’indifférence quant à l’antériorité de l’infection et la recommandation de « préférer » une vaccination dans un « délai proche de 6 mois » a entraîné des interprétations variables dans les centres de vaccination. Il a ainsi pu être recommandé à certaines personnes dont l’infection était antérieure à plus de 6 mois de procéder au schéma vaccinal complet. Parallèlement, le recueil des preuves de l’infection ancienne ne répond pas toujours à une procédure bien établie, ce qui peut conduire à certains écarts, voire à des risques de fraude, quand il s’agit pour certains d’obtenir plus rapidement leur certificat vaccinal. Consciente de cette confusion et alors que les données sur l’immunité acquise se consolident, la HAS a confirmé la semaine dernière que les personnes immunocompétentes infectées il y a un an ne pouvaient recevoir qu’une seule dose. Lundi, nouvel aggiornamento, la directrice de la HAS, le professeur Dominique Le Guludec indique que l’institution est en train de finaliser une recommandation concernant la mise en œuvre d’une sérologie au moment de l’injection de la première dose de SARS-CoV-2, ce qui permettrait notamment d’éviter l’administration d’une seconde dose aux personnes ayant été infectées sans en avoir eu connaissance et ainsi d’économiser un certain nombre de dose.Changement de cap concernant la sérologie
A.H.