
L’Union définit le mode de preuve, les Etats définissent leurs propres critères d’entrée
C’est en un temps record que les États sont parvenus à se mettre d’accord sur le principe même d’un pass numérique. Les ressortissants de l’Union pourront disposer d’un document intégrant une preuve de vaccination, un résultat de test négatif ou une preuve de rétablissement du Covid-19 de moins de 6 mois. Si l’Union harmonise le mode de preuve (de sorte qu’un même document sera valable en Lituanie comme au Portugal), chaque Etat reste souverain pour définir les critères d’entrée sur son territoire.En effet, conformément aux traités fondateurs de l’Union européenne, le domaine de la santé reste une compétence exclusive des États. Ce qui n’empêche pas la Commission européenne d’émettre en la matière un certain nombre de recommandations.
En France, des critère plus stricts que les recommandations de la Commission
Ainsi, concernant la France, les ressortissants de l’Union Européenne (ainsi que de la Suisse) ayant terminé un cycle vaccinal complet contre la Covid-19 pourront entrer sur notre territoire à partir du 9 juin sans avoir à présenter de résultats de test RT-PCR négatif. Mais contrairement aux recommandations de la Commission, les personnes guéries devront, pour leur part, malgré tout passer un test.Autre divergence avec l’Union Européenne, les enfants devront présenter les résultats d’un test à partir de 11 ans, là où Bruxelles le préconise dès 6 ans. Enfin, la France ne reconnaitra pas les personnes ayant reçu un schéma vaccinal complet avec les vaccins russes Spoutnik V ou chinois Sinovac, utilisés notamment par la Hongrie. Les ressortissants hongrois vaccinés avec ces produits devront donc réaliser un test PCR.
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C.H.