Allergies, gènes et environnement

En cette année 2012, l’avenir semble se présenter sous de meilleurs auspices pour l’Allergologie. Il existe des avancées sur le plan de la reconnaissance de cette spécialité comme discipline universitaire. Par ailleurs, on constate une augmentation des allergologues formés (29 reçus à la capacité nationale en 2009, 31 en 2010 et 45 en 2011). Parallèlement, 15 à 20 titulaires du DECS d’Allergologie et d’Immunologie sortent chaque année, dont 75 % pour la section allergologie. Un long chemin reste toutefois encore à parcourir avant que l’allergologie ne soit reconnue comme une spécialité à part entière en France…
 
En ce qui concerne le Congrès Francophone d’Allergologie (CFA), le succès est d’ores et déjà au rendez-vous et cette manifestation est devenue au fil des ans l’un des plus grands congrès mondiaux de la discipline. Le fil rouge en 2011 était consacré aux allergies respiratoires, qui vont faire l’objet, associées aux maladies de l‘environnement, d’une demande de reconnaissance comme « grande cause nationale » par la Fédération Française d’Allergologie. Cette année, le fil rouge était axé sur les allergies cutanées et, en particulier sur la dermatite atopique, qui résulte comme tant d’autres pathologies, allergiques ou non, de l’interaction entre des facteurs génétiques et environnementaux…