
Une étude observationnelle multicentrique s’est attachée à développer et valider un outil pour prédire les hospitalisations prolongées dans les PCC. Les cohortes de dérivation et de validation comprenaient respectivement 144 et 169 patients hospitalisés entre 1997 et 2017 dans trois hôpitaux, soient 313 enfants, préalablement indemnes de toute pathologie.
Avec le taux de LDH et de glucose dans le liquide pleural
Des niveaux plus élevés de lactate déshydrogénase (LDH) (p <0,026) et des niveaux plus faibles de glucose (p = 0,018) dans le liquide pleural ont été significativement associés à une hospitalisation prolongée. À partir de ces données, un outil clinique a été construit. L’une des 3 combinaisons suivantes : LDH pleurale > 1 000 unités / L et glucose pleural < 1 mmol / L ou LDH pleurale > 2 000 unités / L et glucose pleural < 2 mmol / L ou bien LDH pleurale > 3 000 unités / L et de 3 mmol / L, a été prédictive d’une hospitalisation prolongée (supérieure à 10 jours) avec des valeurs prédictives positives et négatives de 78 % (intervalle de confiance à 95 % [IC 95 %], 0,71-0,85) et 73 % (IC 95 %, 0,59-0,85) respectivement.Chez les enfants, les niveaux élevés de LDH et abaissés de glucose dans le liquide pleural s’avèrent être des paramètres utiles pour évaluer la gravité du PCACP. Le modèle développé dans cette étude désigne avec précision les enfants dont l’état nécessitera une hospitalisation prolongée.
Dr Bernard-Alex Gaüzère