« Pour franchir le cap des dix prochaines années, en
attendant que l'augmentation des capacités de formation produise
ses effets, il faut maintenir les médecins en activité le plus
possible », estime le HCAAM en particulier dans les déserts
médicaux où « maintenir les médecins en activité au-delà de 65
ans est un enjeu majeur ».
Cet appel « suppose de créer des conditions favorables
» pour inciter les praticiens à retarder leur départ en
retraite, ou à reprendre un exercice en cumul emploi-retraite
souligne le HCAAM qui suggère un exercice « allégé » : pas
de participation aux gardes les soirs et weekends, des horaires
choisis, un poste salarié délesté des « charges de gestion »
du cabinet...
Dans le même document le HCAAM ne recommande pas en revanche
de « limiter l'installation » doutant que cette contrainte
« soit de nature, à elle seule, à (les) faire venir (des jeunes
praticiens) dans les territoires les moins attractifs
».
Il recommande plutôt « d’optimiser le temps médical
disponible » et « le partage d’activités », en
particulier avec les infirmières, pour atteindre un objectif de 1
300 patients suivis par médecin, contre environ 1 050
aujourd’hui.
Xavier Bataille
