C’est à partir de l’observation d’une dermatose érythémato-squameuse et prurigineuse limitée à la pince pouce-index droite, compatible avec un eczéma de contact, que Claire Maridet et le service de dermatologie du CHU Bordeaux ont fait une enquête personnelle sur les cigarettes électroniques. Dans ce cadre, ils ont réalisé un test au diméthylglyoxime sur la portion de la cigarette maintenue en main sur plusieurs modèles achetés dans le commerce. Et, ils ont pu constaté qu’un quart des cigarettes électroniques testées présentaient une teneur en nickel supérieure aux normes autorisées. C’est une allergie avérée au nickel que présentait leur première patiente.
Dr Dominique-Jean Bouilliez