S’il est un sujet qui méritait une méta-analyse, c’est bien celui de la relation entre hormonothérapie substitutive et accidents cérébrovasculaires.
G. Sare (Université de Nottingham) s’y est collé après avoir identifié 35 études portant sur 62 079 femmes. Conclusion : si le risque d’accident cérébrovasculaire (CVD) est effectivement plus élevé (OR=1,20) en cas d’hormonothérapie, au même titre que celui des accidents thromboemboliques veineux (VTE) (OR=1,84), le nombre total de pathologies coronariennes (CHD) n’est, en revanche, pas augmenté (OR=0,99). L’âge, pour sa part, ne semble pas modifier significativement les risques d’AVC, de TEV et de MC, liés à l’hormonothérapie substitutive. Enfin, l’adjonction de progestérone aux oestrogènes double le risque veineux thromboembolique.
Dr Dominique-Jean Bouilliez