Désormais, en cas de suspicion de méningites, des kits de biologie
moléculaire permettent de détecter 14 pathogènes en une heure
environ (Neisseria meningitidis, Listéria monocytogenes,
HSV-1, Crytococcus neoformans etc). La concordance avec la
culture qui reste le gold standard est excellente excepté pour le
CMV et le HHV6 qui manquent de sensibilité. Les avantages de cette
technique sont nombreux : une diminution de la consommation
d’antibiotiques et d’aciclovir, une absence de local dédié, et de
formation spéciale du personnel. Au final ces tests permettent une
décentralisation de la biologie spécialisée. Cependant ces analyses
sont onéreuses et le danger réside dans la dérive potentielle des
prescriptions d’où la nécessité de bien les cibler, d’avoir un
dialogue clinico-biologique.
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