L’affaire qui défresque la chronique

Apologie du viol par Titien

Paris, le samedi 24 janvier 2015 – C’était en janvier 2015. Le monde délirait à grand bruit. On y tuait des femmes pour un morceau de peau dévoilé, des couples « même » hétérosexuels ne pouvaient s’aimer en toute liberté dans un grand nombre de pays et il existait mille et une raisons, vaguement sexuelles ou pas, pour qu’à tout instant votre vie tourne court. Et il y avait quelques pays jouissant d’une liberté enivrante, qui ne savait presque qu’en faire, ni comment la défendre. Il y avait la France où au nom de la liberté d’expression, après des meurtres épouvantables, trois millions de personnes avaient pacifiquement défilé dans la rue. Il y avait la France où l’on saluait dans une riche exposition les œuvres de Sade (1), où l’on avait découvert les richesses du Kama Sutra (2) ou d'Hokusai (3).Il y avait la France. Et il y eut la fresque.

Cinq super héros et un ministre

En France, en 2015, il est possible que le dessin de cinq super héros Flash, Superman, Batman, Superwoman et Wonder Woman s’adonnant à des pratiques sexuelles (que la lecture de ce texte par la mère de l’auteur défend de nommer) peut alimenter pendant plusieurs jours commentaires, communiqués et tweets enragés. Et bien sûr, de longues réflexions sur les blogs. Après la censure de cette fresque présente depuis quinze ans dans l’internat du CHU de Clermont-Ferrand, au motif que des bulles ajoutées récemment l’auraient transformée en une apologie du viol de Marisol Touraine (!) à l’origine d’un projet de loi très controversé les blogueurs ont en effet largement évoqué cette affaire.

Dessine moi un viol

Il s’agissait de répondre d’abord à une question pressante. La scène (avant les bulles notamment) représente-t-elle un viol ? Qu’ils condamnent ou non la fresque, qu’ils prennent ou non des distances avec la tradition, pour la très grande majorité des médecins, internes et autres blogueurs la réponse est négative. Quitte à faire un dessin. Ainsi, Peggy Sastre, chroniqueuse spécialiste de sexualité qui s’exprime sur le site « Le Plus » du Nouvel Observateur, estime que pour accepter l’hypothèse selon laquelle la fresque représenterait un viol : « il faudra qu’on m’explique, notamment ce que fait la main de Wonder Woman autour du sexe de Flash Gordon ». D’autres soulignent ce détail et commentent sur le blog Ozinzen : « Un esprit tordu peut voir un viol dans toute représentation d’un acte sexuel ». De fait, ceux qui jugent sans détour que le dessin incriminé est celui d’un viol font une condamnation très claire de la pornographie en général et de celle qui sévit dans les salles de garde en particulier. Ainsi, Martin Winckler qui a consacré les plus longs développements à cette affaire sur le blog participatif « L’Ecole des soignants » écrit : « Depuis quelques jours, une fresque représentant un viol collectif (ou, selon certains, une orgie) peinte au mur de l’internat (…) au CHU de Clermont-Ferrand fait couler de l'encre, après que des "bulles" y ont été ajoutées pour suggérer que la femme violée pourrait être la ministre de la santé, en représailles de la loi qu'elle veut mettre en application. Même sans le discours surajouté, particulièrement odieux, la fresque elle-même pose problème » avant d’ajouter plus tard : « L’argumentation « historique » sous-entend également que la pornographie est une manière légitime de se "défouler" , sans s’interroger sur sa dimension sexiste et misogyne ».

Tradition : où l’on arrive sans passer par la case départ au point Godwin

On le voit, au-delà de l’affaire du CHU de Clermont-Ferrand, la réflexion s’est engagée sur les us et coutumes de salles de garde. Beaucoup en effet pour défendre la fresque, ont invoqué la tradition. « C’est une tradition ancienne des étudiants en médecine d’avoir l’esprit potache » résume en une phrase le blog Ozinzen. D’autres se rappellent qu’ils ont aimé le « concept du floklore carabin » tel l’auteur du blog nfkb. Pourtant, cet argument n’est utilisé qu’avec modération. S’insurgeant pourtant contre la censure, Peggy Sastre remarque qu’il ne peut être employé sans risque : « Je me fous du caractère traditionnel de cette peinture (l’excision aussi, est une tradition) ». Mais le plus grand pourfendeur de cette « excuse » est Martin Winckler. Il va pour le faire aller (rapidement) jusqu’au point Godwin (et non G, pourtant plus proche du sujet). « Même si une représentation douteuse était acceptable autrefois, ça ne la rend pas acceptable aujourd'hui. Les représentations "historiques" des Juifs par les Nazis sont toujours visibles dans les musées et les livres d'histoire. Mais quand on les utilise aujourd'hui pour représenter les Juifs, elles sont considérées à raison comme insultantes et intolérables » commence-t-il. Puis, il poursuit en évoquant ce que cette dimension historique cache : la perpétuation, à ses yeux, d’une médecine élitiste et machiste. « L' "esprit carabin" que brandissent les chantres de la pornographie des salles de gardes comme "art", n'est pas juste une manière de s'amuser, c'est la rémanence d'une mentalité archaïque, qui perdure aujourd'hui » écrit-il après avoir insisté sur le fait que les tenants de l’argumentation historique « "oublient" la dimension historique, à savoir que jusqu'à très récemment, les médecins étaient presque tous des hommes et que leur autorité (et leur domination, y compris sexuelle) s'imposait aux autres professionnels de santé - en majorité des femmes. Parler de "défoulement" en omettant de prendre en compte la dimension aristocratique et machiste de la profession médicale jusqu'à 1968 (et encore aujourd'hui), c'est un peu comme suggérer que "finalement, le colonialisme a fait du bien aux pays colonisés" - autrement dit, c'est crapuleux » écrit-t-il en un rapprochement qui sans doute devrait être discuté.

La catharsis a bon dos

Découlant directement de cette critique de la tradition, Martin Winckler s’applique également à déconstruire l’idée très véhiculée selon laquelle les images grivoises des salles de garde permettraient une « catharsis » de ceux qui sont si souvent confrontés à la mort. Jean-Yves Nau évoque clairement cette dimension sur son blog en s’interrogeant en guise de conclusion : « Recouvrir d’un voile de peinture ces créations picturales ? C’est possible et même souhaitable dès lors qu’elles représenteraient une menace concrète ou potentielle pour les femmes (ou pour les hommes). Mais si, au final, il ne s’agissait le plus souvent que  d’une forme de dérivatif, d’une expression naïve et transmise, d’une forme à peine sublimée, un humour zéro degré qui aide celles et ceux qui ne le sont pas encore, à devenir des médecins ? ». Cette conception est battue en brèche par Martin Winckler. Observant tout d’abord que les médecins français sont probablement les seuls à s’adonner à de tels exutoires (et ils ne sont pour autant pas les plus équilibrés de la galaxie, note-t-il)*, il insiste sur le fait que cette forme de catharsis n’est accessible qu’aux seuls médecins et pas à tous ceux qui à l’hôpital côtoient également la mort, et notamment les premiers concernés, les malades (oubliant cependant que la responsabilité des médecins pèse sans doute d’un poids plus important que sur les autres… même des premiers concernés). C’est alors que l’on assiste à une critique sociale de l’idée de catharsis. « La catharsis dans les fresques, c'est donc le propre de l'élite. Le tag et la dégradation de bien public, c'est pour les pauvres. L'orgie symbolique c'est pour l'élite. Les pauvres et les immigrants, eux, doivent se contenter des viols "à la tournante" » lance-t-il, jugeant : « Allez, la "catharsis" a bon dos ! ». Ainsi à travers la plume de Martin Winckler apparaît-il clairement que l’affaire de la fresque a permis (une nouvelle fois) de mettre à jour les critiques nourries à l’encontre des salles de garde. Beaucoup jugent la réflexion intéressante, mais même si certains dans les commentaires et sur les blogs estiment que s’il est probablement « pompeux » (pour reprendre le terme de nfkb) de se draper dans le besoin de « catharsis » pour justifier les salles de garde, le traitement de l’affaire est considéré comme fortement « exagéré ».

Je suis une fresque

Amoureux des salles de garde et de leur « folklore » ou opposants à ces coutumes archaïques et non sans présupposés auraient pu se retrouver au final dans la défense de la liberté d’expression. En effet, de même que les internes de Clermont Ferrand qui ont rapidement obtempéré face au déferlement médiatique ont tout de même tenté d’évoquer une légère dissension en recouvrant l’emplacement du dessin d’un « Je suis une fresque » (en référence à l’ultra célèbre « Je suis Charlie ») beaucoup ont fustigé cette « censure », mot qui apparaît sur le site de nfkb et sur de nombreuses pages Facebook d’interne et de médecins et dans les très nombreux commentaires suscités sur notre site par les articles ayant trait à cette affaire (il est d’ailleurs à noter que si sur les blogs les voix s’étant exprimées le plus fortement ont fustigé la fresque et les salles de garde, sur Facebook, les réseaux sociaux et autres, la défense a été plus large mais moins développée). Mais là encore la voix de Martin Winckler fait dissension. Il estime en effet que l’argument de la liberté d’expression est irrecevable parce que toutes les personnes exposées aux fresques pornographiques qui recouvrent les murs des salles de garde ne sont pas consentantes, à la différence de ce qui prévaut face à une œuvre d’art, un journal ou un article de blog. « Un internat n’est pas un club privé, c'est un bâtiment mis à la disposition de salariés de l'hôpital (les internes, les étudiants, les médecins, mais pas seulement) et où circulent des personnes de sensibilités très différentes. Le mur d'une salle d'internat n'est pas un "lieu d'expression libre" comme l'est un journal, un livre, un film – ou un tableau d'affichage prévu à cet effet. Et, dans un internat, la loi s'applique. Il ne serait pas toléré qu'on y peigne des scènes racistes, pédophiles ou appelant à la haine. Pourquoi est-il toléré qu'on y peigne des fresques pornographiques, des viols ou des orgies ? Tous les médecins n'ont pas envie de vivre sous des fresques pornographiques ou des textes grivois. (…) Une fresque qui s'impose et contraint tous les usagers d'un lieu à subir des représentations sexistes n'est pas une manifestation de liberté. C'est juste une brutalité (mal) travestie. La liberté ne peut pas se construire sur la contrainte ou l'insulte d'autrui. La liberté, c'est l'absence de contrainte pour tous et pour toutes » argumente-t-il. Ainsi, est-il peu probable que Martin Winckler reprenne le leitmotiv « je suis une fresque ».

Exécution en règle d’Osez le féminisme… par une femme !

Pour Peggy Sastre, au contraire, « la liberté » est ici clairement bafouée puisque sous des prétextes moraux et à partir de l’interprétation, très discutable, de quelques uns, on invoque une loi qui vraisemblablement ne s’applique pas. « De la même manière qu'il faudra autrement plus de temps pour démontrer que la Lune est un satellite de notre planète que d'affirmer qu'il s'agit d'une meule de fromage accrochée dans le ciel, démonter une accusation d'apologie du viol sera autrement plus fastidieuse que le simple fait de la proférer. Quand vous faites œuvre de propagande, euh, pardon, de militance, tout mensonge est bon à prendre, c'est bien connu. Certes, l'apologie de la violence est interdite et il est donc interdit d'en appeler par tous les moyens d'expression possibles à taper, brûler, violer ou encore écarteler autrui, nous sommes parfaitement d'accord. Sauf que, dans le cas qui nous occupe, cette apologie de la violence n'a rien de factuel, elle est liée à l'interprétation que fait Osez le Féminisme (et tous ceux qui sont d'accord avec l'association) de la fresque condamnée, interprétation qui sera d'ailleurs soumise au débat si la justice, comme le laissent aujourd'hui entendre le CHU de Clermont-Ferrand et le Conseil national de l'Ordre des médecins, en vient à être saisie pour arbitrer un éventuel litige. (…) Je ne peux pas accepter sans un minimum de résistance qu'on se drape dans une soi-disant légitimité juridique pour censurer un objet d'expression qui déplaît à notre goût ou à notre morale. Qu'on trouve la pornographie, le gang bang, le fist-fucking, l'éjaculation faciale et les héros de Marvel moches et dégueulasses, la chose est tout à fait plausible et recevable. Mais, dans des sociétés démocratiques et pluralistes, la justice n'a rien à faire de litiges où la culpabilité d'un accusé est présumée du simple fait qu'il aura heurté telle ou telle sensibilité, vu que (là encore, je croyais que la chose avait été confirmée ces derniers jours, oups) la liberté d'expression l'emporte sur les émotions forcément subjectives de toute personne que cette même liberté sera susceptible de perturber. Ce qui s'applique à tout le monde. Que ces perturbés soient les bigots d'une quelconque religion révélée ou les petits flics d'un certain féminisme qui passent leur vie à traquer le moindre recoin de nos existences pour voir si elles sont bien conformes à ce qu'en professe la doxa de leur secte » exécute-t-elle.

La fresque : une aubaine pour Marisol Touraine

Enfin, dernier acte de ces gloses à l’infini de cette « affaire » : la dimension politique. Bientôt, commença à fleurir sur les blogs l’idée que l’indignation du ministère de la Santé était une façon de créer un écran de fumée devant le conflit actuel autour de la loi de Santé. « La Ministre de la Santé aurait mieux fait de passer au dessus de ce dessin et se concentrer sur des dossiers plus importants » écrit par exemple nfkb tandis que plusieurs commentaires font clairement allusion au débat autour de la loi de santé. Les internes eux-mêmes après avoir commis un communiqué de contrition ont estimé que le « crime » de la fresque ne pouvait excuser les condamnations injurieuses des proches du ministre et encore moins l’oubli total des internes dans le projet de loi de Santé.

C’était en janvier 2015. L’affaire eut finalement tant d’importance qu’après avoir pansé la France des blessures infligées par trois terroristes, l’Elysée reçut les internes, humiliés par les retombées de l’affaire de la fresque. Rendez-vous fut pris le 27 janvier, comme l’indique Jean-Yves Nau à la plume désabusée. 

Pour en savoir plus et découvrir dans l’intégralité tous les textes vous pouvez cliquer sur ces liens :

http://leplus.nouvelobs.com/contribution/1309847-fresque-pornographique-ciblant-marisol-touraine-non-ce-n-est-pas-une-apologie-du-viol.html
http://ozinzen.com/blog/les-nouveaux-inquisiteurs-sattaquent-aux-internes-de-lhopital-de-clermont-ferrand/
http://ecoledessoignants.blogspot.fr/2015/01/denoncer-la-presence-de-fresques.html
http://www.nfkb0.com/2015/01/21/my-2-cents-sur-laffaire-de-la-fresque/
https://www.facebook.com/richard.lemal
https://m.facebook.com/permalink.php?story_fbid=741948552567174&id=697384420356921
http://jeanyvesnau.com/2015/01/21/jetais-une-fresque-ou-les-obscenites-condamnees-dune-salle-de-garde-dinternat/
http://jeanyvesnau.com/2015/01/19/en-finir-avec-les-obscenites-picturales-des-salles-de-garde-laiques-de-nos-hopitaux-publics/

 

1) Exposition: Sade. Attaquer le soleil. Musée d'Orsay (Paris) du 14 octobre 2014 au 25 janvier 2015.
2) Exposition: Le Kâma-Sûtra: spiritualité et érotisme dans l'art indien. Pinacothèque de Paris du 2 octobre 2014 au 11 janvier 2015.
3) Exposition : Hokusai, Grand Palais (Paris) du 1er octobre 2014 au 18 janvier 2015.

*A ce propos on notera cependant que les dessins obscènes des étudiants, mettant notamment en scène des professeurs de médecine, et ce dans n’importe quelle discipline, ne sont pas que l’apanage des internes en médecine français. La « tradition » serait plutôt latine, s’expliquant sans doute par un poids moins important du puritanisme que sous d’autres cieux (sans évoquer les interdits multiples qui sévissent dans les pays opprimés où faire des dessins sur les murs est tout bonnement impensable comme mille autre choses). 

Aurélie Haroche

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Vos réactions (20)

  • Un Barde vous parle

    Le 24 janvier 2015

    Excellent article. Je suis ancien économe, et c'est en tant que Barde de L'Hôtel Dieu que je
    posais déjà, il y a 15 ans, devant cette Marisol Touraine en difficulté.
    http://www.leplaisirdesdieux.fr/LePlaisirDesDieux/LesSallesDeGarde/SallesdeGarde/HotelDieu/HDdivers/LeBarde/PierreLeBARDE.html
    Je vous laisse imaginer la honte et la culpabilité qui m'ont assailli et continuaient de me tourmenter hier dans le TGV alors que je montais à Valence pour essayer un piano (eh... la vie continue).
    Cette ministre, son pouvoir, son entourage, son antiélitisme, son égalitarisme médical, sa haine des médecins surtout libéraux, ses liens secrets avec la mutualité, (etc...) me font peur depuis le tout début.
    Espérons que tous les directeurs de CHU ne feront pas dans leur pantalon comme celui de Clermont-Ferrand, et que les fresques de salle de garde ne deviendront pas les prochains Bouddhas de Bâmiyân...
    A suivre...
    Dr Pierre Gasne

  • Bof...

    Le 24 janvier 2015

    Il faut tout de même rappeler que le scandale est venu de la publication insistante de la photo de la fresque sur la page FB des médecins pigeons, où c'est manifestement la ministre qui se "le prenait bien profond". L'interne qui a rajouté les bulles et sorti la fresque de la salle de garde aurait peut-être pu réfléchir à l'arrogance de sa publication, qui ne comportait aucun argument à propos de le loi de Santé mais pas mal d'agressivité et de mépris noyés dans une vulgarité bien grasse.
    Bon, ce serait un patrimoine et une tradition qu'il faut préserver au nom de la liberté d'expression ? Ca ne me semble pas être une priorité dans la conjoncture actuelle, probablement parce que je ne suis pas médecin...

    Catherine Harris

  • Les fantasmes de viol n'engagent que ceux qui les ont.

    Le 24 janvier 2015

    Mais qui peut se plaindre ? On voulait réécrire la loi santé, elle a été repeinte! La ministre n'est pas propriétaire des salles de garde ni de l'hôpital, ni de la Santé. Son interprétation fracassante de la fresque est aussi erronée que sa vision de la Santé. Dans la foulée, l'Ecole des soignants ou le Censeur National de l'Ordre Médical condamnent un viol n'existant que dans leurs fantasmes. A force de courbettes on va brûler Courbet et sa naissance du monde, "autodafer" le Kama Sutra au nom du Karma-Soutrates, et castrer la liberté de rêver comme celle d'exercer. Le puritanisme victorien et les pudibonderies de bénitiers tuent les joyeuses bacchanales et la bonne Santé. A la votre, revenez-nous parler quand vous aurez désincarcérer les familles, décrocher des pendus, souffler dans les bronches des noyés et pas dans les nôtres.
    Dr Isabelle Gautier

  • Caricature

    Le 24 janvier 2015

    L'effacement de cette fresque est une caricature du gommage qui est fait petit à petit de l'indépendance de l'exercice médical.

    Marina Salvucci

  • Triste réaction de Martin Winckler...

    Le 24 janvier 2015

    ... qui, rappelons le est (était?) médecin généraliste et n'a eu à ce titre aucun accès (ou alors de façon très marginale) à la salle de garde, en ces temps réservée aux internes de spécialité qui effectuaient les gardes hospitalières.
    Il ne sait donc rien de la valeur cathartique de ces fresques qui certes représentent des scènes graveleuses mais celles-ci d'une part rappellent la grande tradition de la formation médicale où il ne faut jamais être choqué de la vue du corps (nu, puant, dégoulinant, sale, mort éventuellement) ou de ses déjections (pipi, caca, pus, sperme, etc...), et d'autre part mettant en scène très fréquemment les grands pontes de l'hôpital qui en d'autres lieux n'auraient même pas pu être approchés. Là, tous se tutoient et se saluent d'une tape sur l'épaule. Il devient un honneur d'être représenté sur une fresque et à ce titre Martin Winckler qui n'est ni philosophe ni sociologue peut cesser d'en parler et aller se rhabiller. Quand au Doyen du CHU de Clermont-Ferrand, je propose pour ce haut fait d'arme de lui dessiner une fresque.
    Dr O.H

  • Un temps que les moins de...

    Le 24 janvier 2015

    Vieux retraité d'un internat que j'ai aimé, quelques réflexions banales:
    1-le graphisme est super, témoin d'un temps que les moins de... et dans un cadre privé: la fameuse salle de garde où nous, internes ont attendait "le client" dont l'aspect n'est pas à portée de vue et odorat de nos faux-culs prudes et bien pensant.
    2-Son utilisation (certes osée et peut-être agaçante) n'a rien a voir avec salles de gardes et origine de cette fresque. Les internes luttent contre l'oubli qui leur est fait semble-t-il dans les projets de santé. A l'évidence, plus on nivellera par le bas, plus l'infâme caste médicale cessera de nuire!(sauf à ceux qu'ils soignent).
    3-Et puis j'ai défilé un dimanche avec plein de monde pour défendre liberté de la presse et d'opinion et je découvre que, plus on avance, plus c'est un double sens au ballet des faux-culs avec une censure vertueuse qui veut bien couvrir l'attaque des autres et surtout des lointains (pape, Mahomet, Jésus, juifs, borgnes et autres).
    3-Notre conseil de l'ordre n'est certainement pas nommé pour mettre de l'huile sur le feu dans un cas qui ne concerne pas un fait médical. Je pensais innocemment qu'il aurait pu arrondir les angles et ne pas s'en servir de tremplin. Bravo puritains.
    4-Quant aux "féministes" de la ville, heureusement elles ne font pas l'unanimité, prenant elles aussi une position ubuesque. Je dis ainsi que mes "collègues" n'ont jamais violé qui que ce soit, en salle de garde ou ailleurs! J'ai un grand respect pour la cause féminine mais à condition d'être respectable et estimable et défendue par des "cerveaux".
    Dr Philippe Raux

  • Il aurait suffi...

    Le 24 janvier 2015

    Il aurait suffi qu'un interne musulman exige qu'on efface cette fresque au nom de la religion et tout le monde se serait offusqué et aurait condamné cette attaque.
    Comme pour Charlie, le problème n'est pas d'apprécier ces "œuvres" mais de savoir si elles respectent la loi ou non, pas si elles peuvent choquer certaines personnes.
    Dr S. H

  • Destruction d'un patrimoine culturel

    Le 24 janvier 2015

    Martin Winckler est un écrivain que j'aime beaucoup, mais dans ses livres, il fait montre d'un très fort préjugé anti-internes et anti-internat. L'internat formerait selon lui des technocrates froids et prétentieux et seule la voie de la médecine générale produirait des médecins humanistes et altruistes.
    Dès lors, il dénigre systématiquement tout ce qui se rapporte à la culture de l'internat.
    Ne lui en déplaise, traditionnellement, l'internat est un lieu dont l'accès est réservé à certains et dont d'autres sont exclus, et le fait que les locaux soient une propriété de l'état n'y change rien. Cela n'est pas une spécificité : ce n'est évidemment pas parce qu'un local appartient à une administration que n'importe qui y a accès.
    Par ailleurs les internats sont des instances démocratiques dont les représentants sont élus. Que la déco ne plaise pas à tout le monde, c'est là aussi une loi générale dans toute collectivité.
    Quant à savoir s'il s'agit d'un viol, d'une orgie, de la question de la catharsis... ça ne sont que des logomachies : le second degré, vous avez entendu parler ? Aucun interne n'a jamais rêvé de voir ses patrons s'entre-sodomiser (encore que...) - je précise pour Martin Winckler que ce "encore que" est une boutade.
    C'est toujours le même combat : il faut lutter pour empêcher les bien-pensants et coincés en tout genre qui s'autoproclament seuls défenseurs de la morale d'imposer leur dictature.
    La loi est là pour contrôler les actes. Dès lors que ce que l'on exprime, par la parole, l'écriture ou le dessin, n'a pas pour objet de conduire à des actes répréhensibles, la liberté d'expression doit s'exercer sans limite.
    Et si ces fresques ont été endommagées, il me semble qu'il conviendrait de poursuivre les vandales pour destruction d'un patrimoine culturel.
    Pour que vive Saint-Eloi !

    Jean-Paul, ancien interne des Hôpitaux

  • On se gargarise de "liberté d'expression"

    Le 24 janvier 2015

    Quand Hara Kiri et Charlie Hebdo dessinaient des culs et de bites, tout le monde trouvait ça géniaaal ! Que dire de Fluide Glacial... les féministes ont-elle bien compris de quoi il s'agissait ?
    Et tout d'un coup, on fait un scandale d'Etat en découvrant qu'il existe des fresques pornos dans les internats ! Saint Martin Winckler n'a-t-il jamais chanté de chansons paillardes ? Quelle hypocrisie, quelle manipulation, alors qu'on se gargarise de "liberté d'expression" en publiant sans scrupule des dessins ressentis comme une insulte par des millions de musulmans du monde.
    J'ajoute que, quand j'étais président d'Internat, nous avons effacé notre fresque pour faire plaisir à nos collègues féminines tout en redonnant un coup de propre à la salle de garde. Il en faut pour tous les goûts et on peut aimer un peu de paillardise tout en se respectant mutuellement. La fresque a été redessinée plus tard...
    G. de Korvin

  • Cet espace magique qu'est l'internat

    Le 24 janvier 2015

    Je partage l'avis du "Barde".
    Médecin retraité depuis peu, 40 ans de médecine d'urgence et de réanimation, exercice public pur. En tant que président de CME j'ai toujours défendu cet espace magique qu'est l'internat ou bien des problèmes de patients sont résolus souvent autour d'une nourriture approximative, lieu de rencontre des plus vieux et des plus jeunes, lieu d'apprentissage, lieu de progression et lieu de résolution de bien des diagnostics. Les ignorants "aristocrates de l'administration" ont toujours jalousé notre connaissance médicale et ont toujours souhaité nous châtier comme autre fois on brûlait les sorcières. Cet internat bien des directeurs auraient aimé le fermer pour économiser trois bouts de chandelle ignorant tout du rôle essentiel de cette institution qui est en fait un lieu de compagnonnage fabuleux et d'attractivité des hôpitaux déjà bien désertés par les jeunes médecins.
    Honte à tous ceux qui alimentent cette mascarade sur la fresque et à ce pauvre directeur "aux ordres" qui protège sa carrière plutôt que l'avenir de son hôpital. Que d'étroitesse d'esprit après l'affaire Charlie !….Je suis la fresque.
    Dr Philippe Olivier

  • Une lamentable tentative de manipulation

    Le 25 janvier 2015

    La modification de cette fresque dont personne de normalement objectif et honnête ne devrait trouver pire que la plus douce des couvertures de Charlie Hebdo, est purement politique.
    Elle traduit l'exaspération du monde médical vis à vis de l'actuelle ministre de la santé. Elle fait allusion au viol de la médecine par une loi d'étatisation dont l'objet est de mettre en place une gouvernance dure du système de santé afin de tenter de sauver un système de sécurité sociale obsolète ubuesque et ruineux sans le réformer en profondeur.Le féminisme n'a strictement rien à faire dans cette histoire ...et les cris de vierges effarouchées qu'on entend ça et là procèdent d'une récupération malsaine et fallacieuse et visiblement anti-medicale...On a déjà tenté des accusations de racisme envers les médecins, aujourd'hui voici venir celles de misogynie et de machisme...A quand le procès en zoophilie? Pourtant n'en déplaises à quelques agitées hystériques s'il y a bien un domaine où les femmes sont les égales des hommes depuis des lustres c'est bien celui de la médecine...en est il vraiment de même dans les administrations et les ministères ainsi que dans les grands mammouths syndiqués et non dégraissés de notre belle République ? Rien n'est moins sur....
    Médire sur une catégorie sociale dans un but de militance nous ramène aux pires heures de l'histoire du monde...
    Enfin...Madame Touraine et sa Loi perverse,ce sont les femmes medecins majoritaires dans la profession, qui en parlent le mieux ...écoutons les...c'est assez édifiant .
    Dr JF Huet

  • Ridicule, triste et minable

    Le 25 janvier 2015

    Vous avez raison, Mesdemoiselles d’Osez le féminisme : les médecins, c’est bien connu, passent leur temps à faire l’apologie du viol.
    Vous avez eu raison, Messieurs les courageux décideurs, puritains ou démagogues, de baisser votre culotte devant nos tristes rombières et de faire badigeonner la fresque de l’internat de Clermont-Ferrand.
    J’espère seulement que les unes et les autres n’ont pas osé défiler le 11 janvier pour défendre la liberté et combattre l’intolérance et le sectarisme : on aurait pu vous taxer … d’inconséquence ou de malhonnêteté.
    Que Charlie Hebdo continue à nous offrir des caricatures bien provocantes et que des fresques du goût qu’on a fleurissent toujours sur les murs de nos salles de garde, au grand dam des tartuffes et autres mal embouchées de tout poil.
    Cabu aurait pu faire un joli dessin de ce fait divers ridicule, triste et minable.

    Dr Alexandre Bech, PH Obstétricien

  • Aïe ! Que diable le CNOM est-il allé faire dans cette galère ?

    Le 25 janvier 2015

    Comment le Conseil de l'Ordre dont la majorité a connu l'internat et ce qu'il était, ce qu'il signifiait (car le signifie-t-il toujours ?), ce qui s'y vit pour les médecins en formation a-t-il pu emboiter le pas d'une ministre plus que contestée sur une histoire qui relève du domaine privé (paraitre sur une page Facebook est-il passer dans le domaine public ?) quelques jours après le 11 janvier 2015 ? J'ai honte pour eux et suis inquiet pour cette institution que j'avais plus que tendance à défendre comme médecin ? Où est le bons sens et l'éthique dans tout cela ?
    Ce qui me "soulage" : la lecture de cet article et les réactions de mes confrères que je viens de lire. Une condamnation sans équivoque et argumentée.

    Dr Pascal Pineau

  • Comme quoi....

    Le 26 janvier 2015

    N'est pas Charlie qui veut...

  • Précédents.....

    Le 30 janvier 2015

    L’amour-propre est un ballon gonflé de vent, dont il sort des tempêtes quand on lui fait une piqûre...
    Tu dors, Brutus, et Rome est dans les fers!...
    Tout est contradiction chez nous: la France, à parler sérieusement, est le royaume de l’esprit et de la sottise, de l’industrie et de la paresse, de la philosophie et du fanatisme, de la gaieté et du pédantisme, des lois et des abus, du bon goût et de l’impertinence ...
    Voltaire...

  • Tableaux pornographiques

    Le 01 février 2015

    Supprimez tous les tableaux osés de la grande galerie du Louvre avant que Madame Touraine ne vienne les faire enlever !

    Françoise Baudry

  • On lui prête un Phallus auquel il a renoncé

    Le 02 février 2015

    Montpellier, salle de garde de l'argent HP du CHS comme on tient à signer depuis une génération. Fresque de Dubout, mais si vous savez bien, peintre qui caricaturait le petit train de Palavas les Flots, et commentait d'immenses toiles entre autres de Corridas, vous savez bien cette tradition d'immolation collective de bétail,autre combat, quand l'intendante Jeanne la montrait aux externes de passage elle avait l'air choquée...le corpus médical n'a pas à avoir de privilèges, on lui prête un Phallus auquel il a renoncé...comme dirait mon garagiste, vot voiture elle en a encore sous le capot mais faut la changer. Eradiquons le corporatisme, que chaque corps de métier denonce en guignant son voisin collègue ou confrère. Supprimons les spécialités, la médecine, y aura plus de malades, le budget national sera sauvegardé. Diminuons la tâche des parlementaires, proposons une diminution du nombre de sénateurs canoniques, réduisons l'assemblée au nombre de cantons parisiens ou d'arrondissements de Paris. Votons Jean Marine ou melanchons les genres...un discours politique n'a jamais fait avancer la chose publique...un faux problème a toujours helas 2 ou 3 solutions...que vais je m'offrir pour la St Valentin?
    Merci confrères de votre lecture...L'Ordre comme l'OMS pointent les dysfonctionnements et le Soleil tourne t-il autour de la lune. On a oublié Ebola grâce à Charlie, quelques vieux (et vieille) sans sexisme mourront de la grippe, et à Nîmes quand je vois un crachat à la gare je cherche à me rappeler du nombre de Primo-infections non déclarées probables.4 enfants et leur avenir leur appartient. J'compterai pas sur ma pension de retraite ils s'épuisent au boulot et forcément se vivent sous payés...ras plus Rmi plus petit boulot illicite, what else? Bon, demain j'ai un bouchon de lavabo et une ampoule (électrique) à changer...et 8 h de poste à tenir en libéral, sans compter mon statut d'ex attaché à qui on fait appel gratis, comme chez le coiffeur. J'vous fais pas la barbe Docteur ? Merci j'ai Gillette et Wilkinson à la maison.

    Dr Alain Souede

  • Sodomie de diptères !

    Le 02 février 2015

    Que d'articles! Que de temps perdu à les écrire! (et à les lire peut être...).sodomie de diptères
    Les médecins n'ont ils donc rien d'autre à faire...un peu de FMC ? de l'associatif pour sortir de "leur monde", du sport pour se défouler ou s'entretenir ?... plutôt que de s'adonner à la sodomie de diptères ?

    Dr C.Brottier.

  • Contre toute censure ?

    Le 02 février 2015

    Je trouve lamentable l'attitude des pouvoirs publics à cet égard. Quand on défend, à juste titre, Charlie hebdo cela signifie que l'on est contre toute censure ...sauf pour un membre du gouvernement ? Etrange manière de voir les choses ...

    Dr Bertrand Haushalter

  • Ces peintures grotesques faisaient partie de notre difficile quotidien

    Le 11 février 2015

    Lorsque les vieux internes dont je fais partie, suaient sang et eau lors de leurs nuits de garde (A Nîmes, en 1971, nous étions de garde pour l'hôpital un week-end sur deux et nous travaillions jusqu'au samedi midi toute l'année, hors nos 28 jours de vacances), la salle de garde de l'Internat était un peu notre maison (j'étais originaire de Toulouse) et notre défouloir. On y draguait les pharmaciennes (il y avait très peu d'internes femmes à l'époque) et on y vivait parfois comme dans les casernes: entre hommes. Des fresques à thèmes érotiques, il y en avait partout, dans tous les internats:c'était l'esprit carabin. Face à la fatigue des longues gardes, face à la souffrance de nos malades que l'on supportait sans savoir bien la soigner (la morphine à l'époque était considérée comme une drogue), face aux nuits sans sommeil, au stress, aux 60 heures de boulot par semaine, le défoulement tournait souvent autour du sexe. Les histoires cochonnes, les revues coquines, les dialogues grivois faisaient partie de notre quotidien. Ceux qui n'ont pas connu cela ne savent pas de quoi ils parlent.
    La modernisation (ou plutôt l'évolution de la société avec son corollaire, l'évolution des mœurs), a changé la donne: les internats se sont féminisés, bourrés d'étrangers ne partageant pas nos valeurs, la communication a changé de visage. A quoi bon une fresque dans une salle de garde qui ne fait plus rire personne? On ne travaille plus 60 heures dans une semaine (les urgentistes travaillent 2 à 3 jours par semaine: deux gardes de 24 heures = 48 heures...), les étrangers préfèrent manger chez eux plutôt que des repas qui ne leur conviennent pas, les filles sont de plus en plus nombreuses et sont loin d'avoir l'esprit carabin, les garçons, peut-être, peuvent aller s'amuser sur un site X ouvert à n'importe quel individu (cela ne choque aujourd'hui personne et personne n'envisage de les faire fermer) plutôt que de dessiner sur les murs ou de chanter une bonne vieille chanson paillarde.
    C'est la vie.
    Le nivellement par le bas est en marche depuis un demi-siècle: tout le monde a accès à tout, tout le monde critique tout (le plus souvent sans savoir); ce qui faisait la gloire de nos salles de garde où n'entraient que les internes, le personnel qui y travaillait et quelques représentants de labos concupiscents s'efface dans la médiocrité.
    C'est bien dommage: heureux ceux qui ont connu les Fifi Allaire (avec qui j'ai fait mes études) ou autres animateurs de haut vol: nous nous sommes tous bien amusés pendant une décennie et personne n'aurait osé critiquer les peintures grotesques de nos murs. Elles faisaient partie de notre difficile quotidien et nous en étions fiers.
    La moralisation débile est en marche. Bientôt les salles de garde ressembleront à des ghettos ou à des taudis. Les directeurs d'Hôpitaux n'oseront jamais les transformer en salle de restaurant dignes de ceux qui sauvent tous les jours la vie de milliers de personnes par leur travail acharné.
    Les internes ont toujours été considérés comme de la pacotille. Ils ont mené la vie à laquelle on les a condamnés.
    Quant aux râleurs qui ont eu le culot de pénétrer dans une salle de garde (normalement strictement réservée aux internes), on ne leur a pas demandé d'y venir espionner. Qu'ils retournent chez eux. On nous surveille aujourd'hui partout, gare qu'il n'y ait pas un jour une caméra-video jusque dans nos chambres!
    Dr JF Vivès

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