
Au mois de janvier dernier, la jeune femme a consulté ce
praticien qui a effectué un bilan de santé comprenant une série
d’examens (tests ophtalmologiques, analyses sanguines, etc…). La
note reçue quelques jours plus tard d’un montant total de 485
dollars précisait que 40 dollars avaient été retenus au titre d’une
« brève évaluation émotionnelle et comportementale », en
réponse à une crise de larmes de la patiente ! « On lui a
facturé 40 dollars sans chercher à savoir pourquoi elle pleurait,
sans essayer de l'aider, sans faire d'évaluation, sans lui
prescrire quoi que ce soit, sans rien faire » décrypte Camille
Johnson.
Le médecin aurait justifié auprès de sa malade que cette crise
de larmes lui avait permis de dépister ses problèmes de santé
mentale. En effet, depuis 2015, aux États-Unis, les omnipraticiens
peuvent facturer une « évaluation émotionnelle ».
Dénoncer ces faits est capital pour Camille Johnson : «
Nous avons besoin d’un changement radical dans le secteur de la
santé et j’ai pensé que partager une histoire vécue serait un bon
moyen d’ouvrir le débat », a-t-elle expliqué au quotidien
britannique The Independent.
Notons que non seulement en France la cotation « évaluation
émotionnelle » n’existe pas et que surtout la consultation d’un
praticien français n’atteint jamais 485 euros… Il y a sûrement un
juste milieu !
X.B.