Lille, Strasbourg et Toulouse ont fourni en 1996 et en 2006 deux cohortes qui ont servi à l’étude de la prévalence du syndrome métabolique dans notre pays. Et le résultat global est satisfaisant car cette prévalence a été réduite de 18,7 % chez l’homme (p<0,001) et de 23,7 % chez la femme (p<0,0001). Globalement, cette réduction est liée à une amélioration de la prévalence de l’hypertension artérielle, de l’hyperglycémie à jeun et de l’élévation du LDL-cholestérol tandis que la prévalence de l’obésité abdominale reste inchangée et celle de l’hypertriglycéridémie augmente.
Dr Dominique-Jean Bouilliez