L’os est maintenant considéré comme un organe endocrine, l’ostéocalcine qu’il produit favorisant la sécrétion de l’insuline et augmentant la sensibilité à l’insuline. Chez 798 hommes, âgés de 51 à 85 ans parmi lesquels 247 avaient un syndrome métabolique, des taux sériques élevés d’ostéocalcine étaient effectivement associés à une prévalence moindre du syndrome métabolique : odds ratio = 0,75 pour 10 ng/ml d’augmentation de l’ostéocalcine ; intervalle de confiance à 95 % de 0,58 à 0,97 ; p = 0,028. Et plus il existait de critères de syndrome métabolique, plus l’ostéocalcine était basse. Les auteurs concluent que le taux d’ostéocalcine est inversement associé à la sévérité du syndrome métabolique chez les hommes de 50 ans et plus, et que ce marqueur osseux pourrait constituer un indicateur simple de l’état métabolique global.
Dr Patricia Thelliez