Cette étude longitudinale (suisse et néerlandaise) portant sur 124 filles en bonne santé suivies de l'âge de 7,9 ans à 20,4 ans en moyenne, montre qu’une densité minérale osseuse volumétrique faible et une épaisseur du radius distal moindre sont associées à une réduction de la résistance osseuse et à une augmentation du risque de frature. Une puberté plus tardive était également associée à une augmentation du risque de fracture (premières règles à 13,5 ans (+/-1,1) en moyenne dans le groupe avec fractures versus 12,8 ans (+/- 1,2) dans le groupe sans fracture ; p = 0,003).
Dr Dominique-Jean Bouilliez