
Janvier 2021 : un rebond épidémique inattendu
Baisse de l’immunité de groupe et/ou émergence de variants
Des lignées nouvelles envahissantes et préoccupantes
Angoisse et perplexité
Dr Philippe Tellier
Dr Philippe Tellier
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Elle devrait permettre de produire des vaccins ad hoc, quasiment à la demande, sans même avoir besoin de refaire le chemin de développement réglementaire.
Et nous aurons bientôt besoin de formulations "multivariants" !
Dr Pierre Rimbaud
Peut-on envisager un lien entre émergence des variants et essais sur les vaccins tant en Afrique du Sud qu'au Brésil ?
Jean-Michel Budet
C'est justement à Manaus qu'un trop fort dosage de HCQ avait provoqué le décès de patients à antécédents cardiaques le printemps dernier (voir le lien). La voilà à nouveau frappée par le sort. Avec la déforestation, le Brésil traverse une mauvaise passe.
JP Moreau (Epidémiologiste en retraite)
https://www.letemps.ch/sciences/bresil-scientifiques-menaces-mort
Le SARS-CoV-2 pouvant persister dans l’intestin jusqu’à trois mois après l’infection virale (1) et la pression imposée par les anticorps sur ces virus ayant conduit in vitro à l’émergence de mutations de résistance (2), il serait logique de ne pas vacciner en première intention les personnes ayant eu une PCR positive, ou différer la vaccination à minima de 3 à 4 mois.
De même, afin d'éviter l'immunité sous-optimale pouvant également faire émerger des mutations de résistance (2), il conviendrait de respecter strictement les délais entre deux vaccinations, telles que retenus par les laboratoires pharmaceutiques, ce qui est bien sûr le cas en France, mais pas forcément ailleurs...
De plus, la prudence est requise puisque les variants B.1.1.7, 501Y.V2 et P.1 aurait acquis la capacité d'utiliser le ACE2 du rat et de la souris (3).
1. Ch. Gaebler et al. Évolution de l'immunité des anticorps contre le SRAS-CoV-2. bioRxiv 2020.11.03.367391; doi:https://doi.org/10.1101/2020.11.03.367391
2. Z. Wang et al. mRNA vaccine-elicited antibodies to SARS-CoV-2 and circulating variants. bioRxiv 2021.01.15.426911; doi: https://doi.org/10.1101/2021.01.15.426911
3. W. Yao et al. Circulating SARS-CoV-2 variants B.1.1.7, 501Y.V2, and P.1 have gained ability to utilize rat and mouse Ace2 and altered in vitro sensitivity to neutralizing antibodies and ACE2-Ig. bioRxiv 2021.01.27.428353; doi: https://doi.org/10.1101/2021.01.27.428353
Dr Johannes Hambura
Cette publication ayant été faite juste avant que la communauté européenne ne valide le vaccin à Adn bricolé d’adenovirus qui n’aurait pas dû l’être compte tenu des incertitudes sur le risque épidémique de ce nouvel adenovirus. Ce qui nous prouve d’ailleurs que le sarscov2 n’a pas été au départ un projet de vaccin à partir d’un virus à ARN modifié de corona virus soit disant bénin mais nouveau pour que ne se pose pas le problème de l’immunité contre ce virus empêchant sa survie chez les vaccinés pour délivrer assez d’anticorps pour déclencher la réaction souhaitée par exemple au VIH. Qui d’autre que le Pr Montagnier s’est attelé à rechercher des séquences de protéines exotiques qui valideraient cette hypothèse le Pr Claude Henrion pourrait elle nous éclairer.
Puisque la piste du pangolin ne tient plus et que les bien pensants évitent de fouiller la piste des élevages intensifs de vison ou autre animal.
Je retiens quand même qu’en plein été c’est dans les abattoirs que les derniers clusters hors scolaire résistaient.
Peut être que seule la température était en cause.
Alors dans ce cas qu’en est ce qu’on attend pour chauffer les chambres des malades et surtout l’air qu’on leur administre ?
Qu’est ce qu'on attend pour utiliser les UV pour tuer ce virus qui y est sensible à l’évidence ?
Dr François Roche
Cet article présente des phénomènes qui sont le quotidien des vétérinaires ruraux et/ou des filières de productions animales qui doivent suivre des élevages dont les éleveurs refusent (certains bio par exemple) où n'ont pas les moyens financiers de procéder à la vaccination [complète] face à certains pathogènes et dont d'ailleurs quelques coronavirus animaux.
Bref, un bel exemple où l'on aurait intérêt à croiser les expérience en matière de vaccination et de notion d'immunité de groupe suite à infection naturelle et/ou protection vaccinale et/ou situation mixte y compris vaccin protection juste clinique et absence de protection épidémiologique vs vaccin conférant une protection épidémiologique,... Au niveau vétos pour ceux qui interviennent ou sont conseils en production animales ils baignent dans ce type de problèmes presque tous les jours avec également à résoudre des problèmes de nombre de doses insuffisants (soit pour des raisons économiques, soit à cause d'une non disponibilité suite rupture laboratoire... oui c'est courant aussi).
Heureusement le poids des choix n'a rien a voir avec les médecins, mais l'avantage c'est du coup l'expérience très riche d'un tas de situations et toujours à une échelle de groupe de mammifères ou au moins de vertébrés.
Dr Michel Dupres (DMV, MSc)