L’incidence de la neuropathie associée au cancer pourrait être très élevée.
C’est ce qui ressort d’une étude prospective portant sur 39 patients atteints d’un cancer avant traitement, dont 24 hommes, de 58,6 ans de médiane d’âge. Cette étude observe en effet chez tous les patients des altérations de la sensibilité profonde, chez 30 % une dysfonction autonome, chez 20 % des anomalies de la sensibilité superficielle, chez 20 % une hyporéflexie des membres inférieurs et chez 10 % une faiblesse modérée des muscles des membres inférieurs.
Elle montre, chez 10 patients, une dysfonction périphérique, avec neuropathie axonale documentée dans deux cas.
Dr Claudine Goldgewicht