Pas de tabac pour le RGO

Les fumeurs qui se plaignent de reflux gastro-oesophagien (RGO) ont tout intérêt à arrêter de fumer. Cela est particulièrement vrai pour ceux qui utilisent un traitement anti-reflux au moins une fois par semaine et qui sont de poids normal. Ils voient alors leurs plaintes divisées par 5 par rapport à ceux qui continuent à fumer (OR [odds ratio] = 5,67 ; intervalle de confiance à 95 % de 1,36 à 23,64). Les patients en surpoids, ceux qui n’ont qu’un reflux mineur et ceux qui utilisent un traitement anti-reflux moins d’une fois par semaine ne constateront en revanche aucune amélioration de leur RGO à l’arrêt du tabac selon cette étude.

Dr Roseline Péluchon

Références
Ness-Jensen E et coll. : Decreased gastroesophageal reflux symptoms after tobacco smoking cessation in a prospective population-based cohort study : the hunt study.
20ème United European Gastroenterology week (UEGW) (Amsterdam, Pays-Bas) : 20-24 octobre 2012.

Copyright

Réagir

Vos réactions

Soyez le premier à réagir !

Réagir à cet article

Les réactions sont réservées aux professionnels de santé inscrits et identifiés sur le site.
Elles ne seront publiées sur le site qu’après modération par la rédaction (avec un délai de quelques heures à 48 heures). Sauf exception, les réactions sont publiées avec la signature de leur auteur.


Lorsque cela est nécessaire et possible, les réactions doivent être référencées (notamment si les données ou les affirmations présentées ne proviennent pas de l’expérience de l’auteur).

JIM se réserve le droit de ne pas mettre en ligne une réaction, en particulier si il juge qu’elle présente un caractère injurieux, diffamatoire ou discriminatoire ou qu’elle peut porter atteinte à l’image du site.