
Paris, le mercredi 20 février 2019 - Invitée à la dernière
table ronde des Contrepoints de la santé, Frédérique Vidal,
ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche a évoqué le
calendrier de la suppression des ECN prévue, à l’origine, pour 2022
alors que concomitamment la fin de la PACES doit entrer en vigueur
après les épreuves du baccalauréat 2020.
Or, ces travaux d’Hercule semblent aujourd’hui un peu trop
imposants. Ainsi, alors que la suppression des ECN est officialisée
par le projet de loi de santé, qui sera prochainement examiné par
l’Assemblée nationale, le ministre a concédé, face aux inquiétudes,
« s'il faut reculer d'une année, on reculera d'une année (…)
Cela fait partie des discussions. Je ne suis pas arc-boutée sur un
calendrier, mais je suis arc-boutée sur le fait que ces études
doivent changer ».
Concernant le premier cycle, Frédérique Vidal s’est voulue
plus rassurante quant au respect des délais et a de nouveau
présenté le système qui prévoit un recrutement des étudiants de
deuxième année dans deux viviers, un « portail de santé » et
un « portail licence » (soit d’autres cursus pas forcément
scientifiques).
Xavier Bataille