Paris, le jeudi 11 mars 2021 - Et pourquoi pas Spoutnik V ?
Craignant de ne pas disposer de suffisamment de doses de vaccins
pour protéger leur population rapidement contre la Covid-19,
plusieurs pays européens ont commencé à s’intéresser au vaccin
produit par l’Institut Gamaleïa et ce plus encore après les
résultats positifs publiés dans The Lancet. Certains pays
d’Europe de l’Est n’ont pas même feint vouloir attendre le feu vert
de l’Union européenne et ont lancé des négociations avec la Russie
: c’est le cas de la Tchéquie et de la Slovaquie. D’autres ont
souhaité respecter les règles du jeu mais ont pressé
l’Institut Gamaleïa de déposer une demande d’autorisation auprès de
l’Agence européenne du médicament. Sur l’invitation notamment de
l’Allemagne, ce fut fait le 20 janvier. Alors que la Russie avait
indiqué s’attendre à un examen préliminaire des différentes données
en février, une première étape de la procédure de lecture des
résultats a effectivement été franchie la semaine dernière. Mais ce
7 mars, les déclarations d’une responsable de l’EMA ont jeté un
froid. Elles ont été diffusées par un biais non institutionnel mais
ont été suffisantes pour provoquer une véritable tension
diplomatique. Interviewée par une chaîne de télévision
autrichienne, la présidente du conseil de direction de l'EMA,
Christa Wirthumer-Hoche, a ainsi exprimé des réserves claires : «
Un gouvernement peut délivrer une autorisation d'urgence au
vaccin Spoutnik V, mais c'est un peu comparable à de la roulette
russe ! Nous avons besoin d'examiner des documents et nous n'avons
pas non plus de données pour le moment sur les personnes vaccinées.
C'est pourquoi, je déconseille vivement d'accorder une autorisation
d'urgence », autorisation d’urgence qui est aujourd’hui le
régime dont bénéficient les vaccins Pfizer/BioNTech, Moderna et
AstraZeneca.
L’EMA parle-t-elle dans le vide ?
Tant la suspicion jetée sur Spoutnik V et sur la procédure
d’autorisation des institutions sanitaires russes que la
formulation utilisée ont fait éternuer les concepteurs du vaccin
ainsi que le Kremlin. Les premiers ont ainsi demandé des «
excuses publiques » à Christa Wirthumer-Hoche, tandis que le
gouvernement russe a jugé ces déclarations « au minimum
incorrectes ». Malgré cette tension et les appels à la prudence
de la responsable de l’EMA, l’Europe semble cependant toujours
accorder sa confiance à Spoutnik V. En effet, le jour de cette
passe d’arme, l’Italie annonçait qu’elle allait produire le vaccin
russe… Le vaccin sera fabriqué « dans les usines de
[l’entreprise pharmaceutique italo-suisse] Adienne en Lombardie, à
Caponago, près de Monza », a indiqué le porte-parole du
président de la Chambre de commerce italo-russe. « Dix millions
de doses seront produites entre le 1er juillet et le
1er janvier 2022 », a-t-il encore détaillé,
soulignant qu’il s’agit du « premier accord au niveau européen
pour la production sur le territoire de l’UE du vaccin Spoutnik
». Il semble donc que pour l’Italie, le feu vert de l’EMA ne soit
qu’une formalité et elle n’hésiterait pas même à jouer à la
roulette russe avec la crédibilité d’une de ses principales
responsables !
Madame Christa Wirthumer-Hoche controlez vos paroles !
Le 12 mars 2021
Cette dame Christa Wirthumer-Hoche aurait mieux fait de se taire. Présider un conseil de direction d'une institution Européeene financée par les impôts des citoyens Européens ne l'autorise pas à dire n'importe quoi sans la moindre preuve.
Pr J.M Rodrigues Emeritus Pr Santé Publique et Informatique médicale Université de Saint Etienne
Corruption
Le 02 avril 2021
AME comme OMS infiltrées par les obligés de la Big Pharma occidentale. Aucune crédibilité en ces institutions financées surtout par ces lobbies. Ceci dit, le Sputnik est aussi délétère que les autres vaccins dont on peut parfaitement se passer pour peu de soigner à temps les contaminés, l'immunité naturelle du troupeau fera le reste.