Le Conseil Constitutionnel valide le passe sanitaire et la vaccination obligatoire des soignants, l’isolement censuré
Paris, le jeudi 5 aout 2021 - Les Sages de la rue Montpensier
ont rendu ce jeudi après-midi l’une des décisions les plus
attendues depuis le début de la crise sanitaire. Le Conseil
Constitutionnel a validé les grandes lignes de la « loi relative
à la gestion de la crise sanitaire » adopté le 26 juillet
dernier par le Parlement, à l’exception de l’instauration des
mesures d’isolement obligatoire des patients testés positifs au
Covid-19. Le Conseil avait été notamment saisi sur plusieurs
dispositions par le Premier ministre mais aussi par deux recours
exercés par plus de soixante sénateurs et un recours exercé par
plus de soixante députés.
Le « passe sanitaire » conforme à la Constitution…
Pour déclarer conforme à la Constitution l’instauration du
fameux « passe sanitaire », le Conseil a opéré un
traditionnel « contrôle de proportionnalité » de la mesure.
Pour l’institution, si le passe sanitaire « porte une atteinte à
la liberté d’aller et venir » cette mesure permet dans le même
temps au Parlement de « poursuivre l’objectif de valeur
constitutionnelle de protection de la santé » des citoyens. En
clair, pour le Conseil Constitutionnel, le passe permet aux
pouvoirs publics de prendre des mesures proportionnées visant à
limiter la propagation de l’épidémie de Covid-19. Les Sages
constatent également que ces mesures, qui n’instaurent pas une «
obligation de vaccination » sont circonscrites à des lieux «
dans lesquels l'activité exercée présente, par sa nature même,
un risque particulier de diffusion du virus ». Une attention
particulière devra également être apportée par le Gouvernement à
l’application du passe aux centres commerciaux qui doivent garantir
l’accès des personnes aux biens et services de première
nécessité.
… y compris pour les hôpitaux
S'agissant de l’application de la loi aux services et
établissements de santé, sociaux et médico-sociaux, le législateur
a réservé l'exigence de présentation d'un « passe sanitaire
» aux seules personnes accompagnant ou rendant visite aux personnes
accueillies dans ces services et établissements, ainsi qu'à celles
qui y sont accueillies pour des soins programmés. Ainsi,
cette mesure, qui s'applique sous réserve des cas d'urgence, «
n'a pas pour effet de limiter l'accès aux soins ». Notons
que le Conseil ne suit pas ici l’avis négatif de l’Ordre des
médecins qui s’est déclaré opposé à cette disposition.
Pas de rupture anticipée d’un CDD ou d’un intérim en cas de
refus de soumission au « passe sanitaire »
Les dispositions de la loi sanitaire prévoyant qu'un CDD ou un
contrat d'intérim puisse être rompu « avant son terme » par
l'employeur faute de passe sanitaire, ont, en revanche, été
censurées. Rappelant que, conformément à l’article 6 de la
Déclaration des droits de l’homme de 1789, que « la loi doit
être la même pour tous », le Conseil Constitutionnel souligne :
« en prévoyant que le défaut de présentation d'un 'passe
sanitaire' constitue une cause de rupture anticipée des seuls
contrats à durée déterminée ou de mission, le législateur a
institué une différence de traitement entre les salariés selon la
nature de leurs contrats de travail qui est sans lien avec
l'objectif poursuivi ». Le CDD ne pourra donc pas faire l’objet
d’une rupture anticipée, mais bien d’une suspension du contrat de
travail (et donc du traitement), comme pour un CDI.
L’isolement censuré
La censure était attendue. L’article 9 du projet de loi
prévoyait la mise en place d’une mesure d’isolement applicable de
plein droit aux personnes faisant l’objet d’un dépistage positif de
la Covid-19. Rappelant le principe selon lequel « la liberté
individuelle, dont la protection est confiée à l’autorité
judiciaire, ne saurait être entravée par une rigueur non
nécessaire », le Conseil a estimé que la décision de mise à
l’isolement constituait une mesure privative de liberté qui ne
pouvait être mise en vigueur que par une autorité judiciaire ou
administrative.
Vaccination obligatoire des soignants validée
Dernier point sur lequel le Conseil Constitutionnel reste
laconique : l’obligation de vaccination des professionnels de santé
est validée par l’institution. Plus particulièrement, les juges ont
estimé que les mesures, poursuivant l’objectif constitutionnel de
protection de la santé, ne portaient pas d’atteinte au droit à
l’emploi et à la liberté d’entreprendre.
Entrée en vigueur la semaine prochaine (en attendant des
nouveaux recours)
Certes, pour le gouvernement la validation des grandes lignes
du projet de loi constitue une victoire politique. Toutefois, la
décision du Conseil Constitutionnel ne constitue qu’une étape avant
l’entrée en vigueur concrète du passe sanitaire. A l’évidence, les
décrets qui seront pris dans la foulée de la promulgation de la loi
ne manqueront pas de faire l’objet de recours devant les
juridictions administratives. D’ores et déjà, le Conseil d’Etat a
eu l’occasion de se prononcer le 26 juillet sur l’extension du
passe sanitaire aux établissements culturels, entrée en vigueur le
19 juillet dans la foulée des annonces du président de la
République.
Plusieurs points restent à éclaircir dans le cadre des
décrets. Ainsi, le gouvernement devra circonscrire avec minutie la
notion de « soins programmés non urgents » qui devront être
soumis à l’obligation de présentation d’un passe sanitaire.
*Note : « pass » ou « passe » ? Dans cet
article, il a été pris en compte l’orthographe retenue par le
Conseil Constitutionnel dans le cadre de sa décision.
La guerre contre les citoyens est déclarée par une organisation mafieuse à la tête des institutions de la Nation. La liberté est bafouée pour une grippe sous couvert de lois ignobles et contre l’esprit même de la Révolution et de la République ! Il n’y a plus aucune démocratie en France qui sombre dans les mains de dictateurs ! Je ne me ferais ni vacciner ni ne respecterais un gouvernement félon ! Seuls les gestes barrières ont fait leurs preuves sans oublier les traitements qui arrivent … ils ont déclenché la guerre nous devrons la gagner pour l’avenir de nos enfants et pour nos vies en citoyens et citoyennes libres !
G Dupont (IDE)
L'ombre des mondialistes "pèse" sur le Conseil Constitutionnel !
Le 05 août 2021
On n'a pas besoin d'un pass sanitaire; c'est un forcing inutile et trop exagéré de la part des autorités; à savoir que même ceux qui sont vaccinés deux fois, peuvent être infectés par le virus et le transmettre aux autres, vaccinés et non-vaccinés. La meilleure façon, pour l’instant, c’est la distanciation et le port des masques, jusque à ce qu’on trouve un traitement antiviral efficace.
Dr Sami-Victor Elias
Indépendance ou "reconnaissance du ventre"
Le 06 août 2021
Cela n'a rien d'étonnant, et ce n'est pas loin d'une mascarade, tellement fréquente dans tous ces organismes, en France, avec des vocations de contrôles (idem pour le CSA, par exemple) puisque 4 de ses membres ont été nommés par Macron depuis sa présidence.