Le parfum de cannelle semble le plus délétère
Dr Robert Haïat
Dr Robert Haïat
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Je ne sais pas qui veut "outre en l’air" la grande marche du sevrage tabagique mais je trouve que ça commence à bien faire !
As t-on fait ces mêmes études sur les cigarettes en vente ?
Il est prouvé (pas encore en France au vu de nos retards) dans de nombreux pays la moindre toxicité de ce type de produit...
Et surtout que cette e-cigarette a largement contribué aux baisses d’addictions.
De grâce foutez la paix aux biens intentionnés et tracez les autres ...vous verrez ils sont nombreux.
Dr P Erbibou
Jusqu'à preuve du contraire, les vapoteurs ne se font pas de transfusion d'e-liquide. Cette étude est totalement aberrante, quel est l’intérêt de mettre en contact du sang et du e-liquide non vaporisé ?
Patrick Gillart
Donc rien n'est parfait: on peut dire qu'un clou chasse l'autre !
Dr Marc Lemire
Encore une étude (sur 14 personnes !) juste pour nuire au sevrage tabagique favorisé par la cigarette électronique avec seulement 2 toxiques reconnus (PG et nicotine) quand la cigarette classique en contient plusieurs centaines CQFD! Aucun intérêt ! Pourquoi publier de telles études ? Qui peut financer cela hors les producteurs de tabac ?
Dr Marilyn Lespinas
Une étude en 4 bras dont deux ne comportent que deux sujets! C’est à mourir de rire! Ces gens ont-ils quelques notions de statistiques et d’épidémiologie?
Et on dit que les médecins homéopathes n’ont jamais fait d’études scientifiques? Si ça c’est une étude scientifique, alors nous avons mille fois mieux en homéopathie!
Dr Catherine Gaucher
Les auteurs sont tous de deux universités de renom, Standford et Californie (dont Berkeley et UCLA). Elles sont étroitement liées à la Silicon Valley, et à son rayonnement, mondial. Mais ce que l'on sait moins, c'est que ce pôle de recherche et d'innovation est également très actif en biologie et médecine (pour faire court).
Cette étude n'est évidemment pas fausse en soi. Mais posent la question des liens, parfois d'inféodation, avec les bailleurs de fonds: ces universités, et les labos de recherche qu'elles comportent, fonctionnent grâce à ces financements.
Ce n'est d'ailleurs pas un hasard si de nombreuses autres études au sujet de l'e-cigarette fleurissent aux États-Unis, et sont reprise par de nombreux médias. C'est d'ailleurs de "bon jeu": l'industrie du tabac fait tout pour discréditer la e-cigarette, et en même temps s'essaie dans ce domaine; avec par exemple l'un des quatre principaux fabriquant, et sa marque de e-cigarettes vendu en kiosque.
Quant aux e-liquides, ils peuvent effectivement pour certains présenter des problèmes de présence de substances toxiques. Mais cela est sans commune mesure avec celles que l'on retrouve dans la cigarette.
À ce propos, le rapport de l'Académie Américaine des Sciences, portant sur 800 études à ce sujet, publié en janvier de cette année, est très éclairant: ils ont hiérarchisé les résultats obtenus en fonction de leur pertinence; évaluée par leur niveau de preuve. À n'en point douter, l'étude dont il est question ici aurait été classée comme "niveau de preuve (très) limité".
Yan A Reichlen de Meldegg