
Elles ne sont jamais anodines et peuvent entraîner, notamment, des troubles neurocognitifs à type d’altération de la mémoire immédiate avec répercussions scolaires (difficultés de concentration, de calcul mental, etc.), des insomnies ou des céphalées.
Les plus jeunes récupèrent moins vite que les adultes, et les
filles sont y plus exposées.
Risque de commotions multiplié par 4 pour les enfants qui en ont déjà été atteints
Sur 732 publications identifiées, 7 travaux totalisant 23 411
enfants — essentiellement des pratiquants sportifs — ont été
retenus. Six étaient des études de cohorte prospectives et 3 060
jeunes avaient déjà été victimes, antérieurement, d’une commotion
cérébrale.
Le risque combiné de subir une commotion cérébrale était près
de quatre fois plus élevé chez les jeunes qui en avaient déjà été
victimes (risque relatif RR = 3,64, intervalle de confiance à 95 %
: 2,68 à 4,96). Selon les auteurs, cette valeur pourrait être
sous-estimée, car la moitié des commotions récurrentes ne serait
pas signalée. Par exemple : les enfants ne souhaiteraient pas être
sortis du jeu, ou ne voudraient pas laisser tomber leurs
co-équipiers.
Dr Patrick Laure